Après Colmar-Strasbourg (1-2)

Vos réactions et commentaires après cette victoire strasbourgeoise (1-2).

Cannes devant Strasbourg suivi de Fréjus derrière.

Peut-être le nombre de défaite,4 pour Cannes et 5 pour Fréjus....

Voilà le règlement en cas d'égalité.
1) Points marqués lors des face à face
2) Différence de buts lors des face à face
3) Différence de buts générale
4) Buts marqués dans l'ensemble du championnat
5) Le moins de points au classement du carton bleu (fair play)
6) Tirage au sort

Voila.... Victoire !!!

Maitenant il faut absolument gagner contre Paris FC

Faut se méfier des classements de la presse spécialisée, si çà se trouve ils ne savent même pas que le National pour le classement diffère des L1 et 2. M'étonnerait même pas.

C'est probable.
Franchement qui ici connaissait cette règle il y a encore un mois?

Bon sinon sur le match,on va retenir les 3 pts et que l'on aurait dû tuer ce match avant les 90 minutes. On a eu chaud vers la fin de rencontre Gurtner n'étant pas trop à son aise sur certaines interventions ......

Cela ne passait pas pendant la première moitié de saison maintenant si. Il faudra espèrer que ça dure jusqu'à la fin car on continue à rester fébrile pendant une partie trop importante d'une rencontre.

...c'est vrai pour Gurtner mais que dire de Mathlouthi qui a encore manqué l'immanquable à 2-3 reprises, çà devient récurrent chez lui.

C'est une impression ou ça fait plusieurs rencontres qu'il n'a pas marqué?
Youhouh, les statisticiens amateurs de buteurs? Que dites-vous?

candyraton a écrit:Voilà le règlement en cas d'égalité.
1) Points marqués lors des face à face
2) Différence de buts lors des face à face
3) Différence de buts générale
4) Buts marqués dans l'ensemble du championnat
5) Le moins de points au classement du carton bleu (fair play)
6) Tirage au sort

Il me semble que j'avais entendu une autre règle encore. En cas d'égalité, c'est l'équipe avec le plus grand nombre de victoires qui finit mieux classée. A confirmer.

Non pj-rcs, ceci est bien la version officielle FFF, à moins qu'elle n'ait été changée récemment.

Que c'est bon !!!! Même si on a souffert en deuxième MT, la victoire est là et c'est l'essentiel !
Encore une pensée à ceux qui y croient ou croyaient pas !!!! On va y arriver les gars

Une pensée à Colmar. Vu le jeu qu'ils ont montré, j'espère vraiment qu'ils vont se maintenir.

Je rajouterai un commentaire sur l'interview d'Hilali en fin de match sur FR 3. Des réponses aussi pourries, on peut pas faire mieux je crois. 3 mots par réponse.

ne vous inquitez pas vous terminerez au pire 2 eme ,la défense d'eag est trop juste pour assurer devant les meilleurs et Amiens malgre une bonne serie est aussi assez juste à mon sens
je commence serieusement à douter de notre montée et pourtant nous avons encore 4 pts sur vous (voire 7 si on gagne le jour ou vous serze exempts
Bastia RCS EAG Amiens 4 equipes pour 3 places je crois difficilement en frejus et encore moins en cannes et Beauvais semble essouflé

Moi je trouve que le Racing à pas bien jouer....

Plutôt attentiste en seconde période c'est vrai, mais bon on avait les occcases pour mettre deux ou trois buts en plus c'est dommage. Mais bon on voulait les 3pts pour pouvoir poursuivre la série c'est fait. Place au Paris FC maintenant.

Mention au bon arbitrage bien sur facilité par le fair play des 22 acteurs.

Il me semble qu'il y a quand même eu quelques cartons de chaque côté.
En tout cas, on est parti pour une seconde moitié de saison stressante. Comme d'habitude avec le Racing dans un sens (on joue la montée) ou dans l'autre (on joue pour ne pas descendre).

Match pas terrible surtout la 2e mi-temps pour le RCS ce qui montre que le SRC peu ce maintenir.
Quelques mauvais gestes du à la pression mais ensuite du fair-play. L'inverse du match de bastia....
Un arbitre plaisant et sachant s'imposer comme il se doit.

Moi je trouve pour une équipe qui veut monter en L2.... Il faut montrer autre chose...
Mais le prochain match est Paris FC !!!

oui le Racing n 'a pas fait un grand match mais bon la victoire est la .

Sur leurs lancées
Le Racing Club de Strasbourg (5e) a poursuivi sa marche en avant en battant les SR Colmar (18e), hier après-midi au Stadium, devant plus de 3 000 spectateurs. Ça rigole moins chez les Verts, auteurs d'un bon match, mais défaits pour la deuxième fois de la semaine.

Quelles différences peut-il bien y avoir entre une équipe qui joue la montée et une autre qui se bat pour ne pas descendre ? D'énormes, serait-on tenté de répondre. Pas tant que ça, à y regarder de plus près. Sur le match d'hier, en tout cas. Un match qui, au passage, aura tenu toutes ses promesses sur le terrain.
A côté aussi, puisque le derby alsacien a rassemblé plus de 3 000 spectateurs dont le « tout politique » de la région, et même, c'est dire l'importance de la rencontre, Jafar Hilali, le président du Racing.


Il s'agit de football où seul le résultat final compte
Pas de si grande différence, dans le jeu, donc. Soit, mais il s'agit de football où seul le résultat final compte : des Strasbourgeois réalistes, sans jamais être géniaux, des Verts encore trop verts et le tour est joué.
Deux errements défensifs en un petit quart d'heure et Billy Ketkeophomphone -appelé de dernière minute par Laurent Fournier- avait répondu par deux fois, de la tête s'il vous plaît, à l'ouverture du score colmarienne de Rémi Souyeux.
Déjà au match aller (2-0), les Colmariens avaient payé au prix fort leur inexpérience. Cette fois, la donne a changé. L'équipe colmarienne n'a plus exactement le même visage, plus tout à fait le même mental. Mais fait, par moments, toujours preuve de candeur. « Au match aller, on avait été beaucoup plus naïf. Aujourd'hui, on n'a pas dégagé cette impression », dit Damien Ott. Et le coach colmarien de se reprendre : « Si, pendant dix minutes. Le temps qu'ils nous marquent deux buts. »


« C'est une leçon de réalisme, comme au match aller »
Un dégagement un peu court de N'Siabamfumu, un ballon que Ledy chipait à Liabeuf dans la surface, deux centres, l'un de Noro de la gauche, l'autre de Ledy de la droite, et, à chaque fois, la tête d'un Ketkeo' bien seul pour conclure (27e', 39e'). Ou comment réaliser un doublé et aider son équipe à renverser la vapeur tout en réalisant un match très moyen.
Ce manque de réalisme, cette propension à sortir du match - ne serait-ce que sur deux actions - ne pardonne pas face à une équipe aussi expérimentée que celle de Strasbourg.
« C'est une leçon de réalisme, un peu comme au match aller », remarque le capitaine colmarien Régis Kittler. A une différence près : « Cette fois, avec un tout petit peu plus de réussite, on aurait vraiment pu décrocher le nul. »
Vraiment ? Oui. Même si les véritables occasions de but ont été rares (frappe de Zerara captée par Gurtner, et surtout la tête de Liabeuf sur la barre). Même si Strasbourg aura été plus souvent dangereux avec son arme fatale - et unique, serait-on tenté de dire - Mathlouthi qui manquait la balle de break juste avant la mi-temps et dans le temps additionnel de la seconde période, ce qui était plus anecdotique.
Si l'attaquant strasbourgeois s'est souvent mis en évidence, il en aura été de même pour son vis-à-vis, Olivier N'Siabamfumu. Vitesse contre placement et science du dernier geste, ce match dans le match n'aura pas eu de vainqueur.


Au niveau, les Verts oui, mais au final, c'est bien Strasbourg qui récolte les trois points
Mené, Colmar aura fait le jeu durant une bonne partie de la deuxième mi-temps, les Strasbourgeois attendant sagement dans leur moitié de terrain de pouvoir lancer leurs « flèches » en contre-attaque. Au niveau, les Verts oui, mais au final, c'est bien Strasbourg qui récolte les trois points.
« Un contenu dans le foot, ça ne ramène rien. C'est pour ça que la déception est immense, dit Damien Ott. Pourtant, il ne m'a pas semblé qu'on soit passé à côté de l'événement, bien au contraire. Mais à l'arrivée, on rentre chez nous et on a rien. C'est terrible. On fait une très bonne deuxième mi-temps mais ce n'est pas suffisant pour faire craquer l'adversaire. Pourtant, ils semblaient vraiment en rupture. »
Pour Laurent Fournier, l'entraîneur strasbourgeois, l'analyse est forcément différente : « Nous avons été mis un peu en danger en début de match parce qu'on a eu du mal à se positionner. Mais par la suite, on a repris le dessus au milieu. Ensuite, on a voulu balancer, jouer trop vite. Et ça n'a pas été bon, en tout cas, ce n'est pas ce qui était demandé. »
Mais le coach des Bas-Rhinois ne souhaitait pas trop s'éterniser sur la rencontre. Fort de la 5e place de son équipe, à quatre points des 2e et 3e places, il préférait se projeter sur un avenir qu'il peut envisager de plus en plus sereinement : « Le match de samedi (contre le Paris FC) va être très important. Il peut nous permettre de revenir pas loin des premiers. Après, on ne sait jamais... »


« Par rapport à d'autres équipes qu'on a jouées, ils ont largement leur place en National »
L'attaquant strasbourgeois, Ali Mathlouthi confirmait la bonne impression laissée par les Colmariens : « Ils n'ont pas démérité. On a dû puiser dans nos ressources pour nous imposer après un mois de déplacements très fatigants. Par rapport à d'autres équipes qu'on a jouées et qui jouent le maintien, ils ont largement leur place en National. »
Avant de se recentrer sur la mission que s'est fixée l'équipe : « Nous, on se focalise sur ces trois premières places. On s'en rapproche et, aujourd'hui, je suis fier de notre équipe et du staff. On va bien depuis un petit moment. Et ce moment, ce n'est pas celui où on a voulu évincer le coach. Ce n'est pas de là que c'est parti. On avait déjà ça en nous avant, mais ça ne venait pas. »
Ces trois premières places, jamais les Strasbourgeois n'en ont été aussi proches cette saison. Leur dynamique actuelle peut leur permettre d'y croire.
Pour Colmar, les affaires se compliquent, même si la prestation d'hier a rassuré ceux qui ont vu le match face à Créteil où Colmar avait sombré.
Malheureusement, dans le même temps, Bayonne, concurrent direct, est allé s'imposer au Paris FC (0-2) et n'est plus relégable. Une seule certitude : il faudra lutter jusqu'au bout...

Mathieu Pfeffer

Fournier : « On était ric-rac »

C'est comme si le Racing était passé à autre chose. Les acteurs de la victoire étaient passablement exténués. Milovan Sikimic avait dû sortir touché au mollet. « Mais les coéquipiers ont bien fini le travail », a souligné le capitaine après coup.
Le marathon de onze matches en 36 jours a pris fin dans la douleur, mais aussi dans les sourires côté strasbourgeois. « J'ai mal partout après quatre semaines vraiment intenses, mais on a su être réaliste, a apprécié Ali Mathlouthi, pas avare d'efforts, mais en manque d'efficacité devant le but. Il y a eu des périodes où je marquais plus. Mais je joue pour l'équipe. »
Laurent Fournier a fini par tiquer devant la fin de rencontre quelconque de sa troupe. « On a également eu du mal à rentrer dans le match, rappelle le coach strasbourgeois. Quant à nos difficultés d'ensemble, je ne pense pas que cela soit une question de fatigue, car les efforts défensifs, on réussissait finalement à les faire. Mais Noro a eu plus de mal, notamment en 2e mi-temps. On était ric-rac au milieu de terrain et on a trop cherché Ali par de longs ballons. Il faut qu'on progresse dans la gestion des matches. »
Quelques sueurs froides étaient passées dans l'esprit des Bleus. Mais avec dix points en cinq matchs de championnat en 2011, la moisson est plutôt bonne. Le Racing n'entend pas s'arrêter en si bon chemin. « Cette victoire fait du bien, explique David Ledy, au four et au moulin, hier. Outre les trois points et même si on est mal entré dans le match, on a montré que l'on était capable d'enchaîner après deux gros matches à domicile. Je le disais avant le match, je le redis aujourd'hui, ce match, c'est un tournant. Et il nous donne l'envie de confirmer derrière. »
« Il y a encore quinze étapes, a conclu Ali Mathlouthi. On veut continuer cette route, nous rapprocher encore, après avoir bien négocié celle-là. » Après 48 heures passées à récupérer, le chapitre Paris FC sera au menu strasbourgeois. Et il n'est pas envisagé qu'il corresponde à un coup d'arrêt.

Il y a déjà une bonne chose, c'est qu'on est à nouveau dans la course au niveau des points. Ce n'était guère évident il y a deux mois.