Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
Racing vs Racing
Les dirigeants du Racing sont convoqués devant le tribunal de Strasbourg ce matin. Au menu, le gros différend qui oppose les sections amateur et professionnelle ne devrait pas connaître un épisode décisif. En revanche, le plus discret conflit avec l’omnisports pourrait être la source d’un gros souci.
Les UB90 ne portent pas le président du Racing dans leur cœur. Jafar Hilali est sur le grill à partir d’aujourd’hui. (Photo archives DNA)
Si la schizophrénie était mortelle, le Racing ne devrait plus en avoir pour longtemps. Ce matin, au milieu de 140 affaires traitées en référé, le club strasbourgeois jouera au Janus.
L’association, dirigée par Patrick Spielmann, et la société anonyme de sport professionnel, présidée par Jafar Hilali vont se crêper le chignon. La convention qui liait les deux entités a été dénoncée il y a quelques semaines. Les deux parties s’opposent pour de substantielles considérations financières.
Au cœur de l’affaire, le sort de quatre employés
Au cœur de l’affaire, le sort de quatre employés, dont Jean-Marc Kuentz, le directeur du centre de formation, et François Keller, l’entraîneur de la réserve, a enflammé les semblants de discussions. Depuis dix ans, ils travaillent pour le centre. Depuis dix ans, ils sont payés par la section pro.
Jafar Hilali, qui n’a pas hésité à utiliser l’artillerie lourde dans ces colonnes (voir notre édition d’hier) exige le remboursement des salaires versés, Patrick Spielmann défend ses affaires. Un verdict définitif ne devrait pas être rendu aujourd’hui par le tribunal, peut-être enclin à se prononcer dans l’incapacité de trancher. Le conflit est toutefois susceptible d’être réglé au plus vite.
Il ne le sera pas avec le versement de trois millions pour une refacturation des dits salaires sur dix ans. L’association ne les a pas. Pour trouver une issue, Patrick Spielmann n’ira pas au-delà d’un effort de 300 000 euros. « Un accord peut être trouvé en trente secondes, explique-t-il. Depuis 1998, on a toujours fonctionné sur les mêmes bases, avec la SASP. Un budget est élaboré. Au niveau des entrées d’argent, il y a les subventions. Et, pour le reste des dépenses, la section pro verse le complément. »
C’était le fonctionnement en vigueur. Il n’a plus cours. Depuis janvier, le torchon brûle. La SASP ne verse plus une somme d’ailleurs renégociée à la baisse (de l’ordre de 600 000 euros par an contre 1 à 1,1 millions précédemment). Depuis un peu plus d’un mois, dans le sillage de la dénonciation de la convention, dirigeants pros et amateurs se font la guerre. Il s’agira (peut-être) au tribunal de trancher ou aux avocats de s’arranger.
« On ne peut pas être plus honnête que nous le sommes, poursuit Patrick Spielmann. Notre obsession, c’est que le club ne disparaisse pas et il n’est pas question pour nous de le lâcher. » Si le conflit association-SASP connaîtra un premier épisode juridique aujourd’hui, celui qui oppose la SASP au Racing omnisports pourrait connaître son épilogue et ce n’est pas anodin.
La dernière traite due à l’omnisport à l’origine du dépôt de bilan ?
En janvier, la dernière des dix traites annuelles pour l’utilisation de la marque Racing devait être versée. L’omnisports est toujours dans l’attente des 150 000 euros. Ce matin, le tribunal pourrait prononcer le commandement du versement de la somme. Les caisses du Racing sonnant toujours creux, il y aurait là une origine identifiée à un éventuel dépôt de bilan.
Sur un autre front géographique, à Colmar cette fois, une audition doit également se tenir, concernant l’un des commissaires aux comptes, Brice de Turckheim, accusé par Jafar Hilali de présenter avec partialité les comptes du club. Le président demande sa révocation. La procédure passe par une convocation devant le conseil régional des commissaires aux comptes. Début mars, Jafar Hilali avait émis le désir de révoquer celui qui est en place depuis 1997 et la vente du club par la Ville.
L’épisode donne un aperçu des réjouissances à venir. C’est une procédure d’alerte de Brice de Turckheim, lancée la semaine dernière, qui a conduit à la convocation du Racing, une nouvelle fois, devant la Direction nationale de contrôle de gestion. Ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui, mais celui de demain, puisque Jafar Hilali et Patrick Spielmann sont attendus à Paris mercredi.
Ils n’iront sans doute pas main dans la main. L’étape pourrait angoisser au regard de l’implacable sévérité des verdicts de la DNCG. Étant donné que la convocation correspond à une réunion d’audition, non pas d’interrogation, l’échéance cruciale en la matière est attendue pour le 15 mai. D’ici là, le Racing ne répondra peut-être déjà plus. Ces temps-ci, à chaque jour suffit sa peine.
DNA
Les dirigeants du Racing sont convoqués devant le tribunal de Strasbourg ce matin. Au menu, le gros différend qui oppose les sections amateur et professionnelle ne devrait pas connaître un épisode décisif. En revanche, le plus discret conflit avec l’omnisports pourrait être la source d’un gros souci.
Les UB90 ne portent pas le président du Racing dans leur cœur. Jafar Hilali est sur le grill à partir d’aujourd’hui. (Photo archives DNA)
Si la schizophrénie était mortelle, le Racing ne devrait plus en avoir pour longtemps. Ce matin, au milieu de 140 affaires traitées en référé, le club strasbourgeois jouera au Janus.
L’association, dirigée par Patrick Spielmann, et la société anonyme de sport professionnel, présidée par Jafar Hilali vont se crêper le chignon. La convention qui liait les deux entités a été dénoncée il y a quelques semaines. Les deux parties s’opposent pour de substantielles considérations financières.
Au cœur de l’affaire, le sort de quatre employés
Au cœur de l’affaire, le sort de quatre employés, dont Jean-Marc Kuentz, le directeur du centre de formation, et François Keller, l’entraîneur de la réserve, a enflammé les semblants de discussions. Depuis dix ans, ils travaillent pour le centre. Depuis dix ans, ils sont payés par la section pro.
Jafar Hilali, qui n’a pas hésité à utiliser l’artillerie lourde dans ces colonnes (voir notre édition d’hier) exige le remboursement des salaires versés, Patrick Spielmann défend ses affaires. Un verdict définitif ne devrait pas être rendu aujourd’hui par le tribunal, peut-être enclin à se prononcer dans l’incapacité de trancher. Le conflit est toutefois susceptible d’être réglé au plus vite.
Il ne le sera pas avec le versement de trois millions pour une refacturation des dits salaires sur dix ans. L’association ne les a pas. Pour trouver une issue, Patrick Spielmann n’ira pas au-delà d’un effort de 300 000 euros. « Un accord peut être trouvé en trente secondes, explique-t-il. Depuis 1998, on a toujours fonctionné sur les mêmes bases, avec la SASP. Un budget est élaboré. Au niveau des entrées d’argent, il y a les subventions. Et, pour le reste des dépenses, la section pro verse le complément. »
C’était le fonctionnement en vigueur. Il n’a plus cours. Depuis janvier, le torchon brûle. La SASP ne verse plus une somme d’ailleurs renégociée à la baisse (de l’ordre de 600 000 euros par an contre 1 à 1,1 millions précédemment). Depuis un peu plus d’un mois, dans le sillage de la dénonciation de la convention, dirigeants pros et amateurs se font la guerre. Il s’agira (peut-être) au tribunal de trancher ou aux avocats de s’arranger.
« On ne peut pas être plus honnête que nous le sommes, poursuit Patrick Spielmann. Notre obsession, c’est que le club ne disparaisse pas et il n’est pas question pour nous de le lâcher. » Si le conflit association-SASP connaîtra un premier épisode juridique aujourd’hui, celui qui oppose la SASP au Racing omnisports pourrait connaître son épilogue et ce n’est pas anodin.
La dernière traite due à l’omnisport à l’origine du dépôt de bilan ?
En janvier, la dernière des dix traites annuelles pour l’utilisation de la marque Racing devait être versée. L’omnisports est toujours dans l’attente des 150 000 euros. Ce matin, le tribunal pourrait prononcer le commandement du versement de la somme. Les caisses du Racing sonnant toujours creux, il y aurait là une origine identifiée à un éventuel dépôt de bilan.
Sur un autre front géographique, à Colmar cette fois, une audition doit également se tenir, concernant l’un des commissaires aux comptes, Brice de Turckheim, accusé par Jafar Hilali de présenter avec partialité les comptes du club. Le président demande sa révocation. La procédure passe par une convocation devant le conseil régional des commissaires aux comptes. Début mars, Jafar Hilali avait émis le désir de révoquer celui qui est en place depuis 1997 et la vente du club par la Ville.
L’épisode donne un aperçu des réjouissances à venir. C’est une procédure d’alerte de Brice de Turckheim, lancée la semaine dernière, qui a conduit à la convocation du Racing, une nouvelle fois, devant la Direction nationale de contrôle de gestion. Ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui, mais celui de demain, puisque Jafar Hilali et Patrick Spielmann sont attendus à Paris mercredi.
Ils n’iront sans doute pas main dans la main. L’étape pourrait angoisser au regard de l’implacable sévérité des verdicts de la DNCG. Étant donné que la convocation correspond à une réunion d’audition, non pas d’interrogation, l’échéance cruciale en la matière est attendue pour le 15 mai. D’ici là, le Racing ne répondra peut-être déjà plus. Ces temps-ci, à chaque jour suffit sa peine.
DNA
Poncho- Vainqueur de la Ligue des Champions
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Profession: Sur la route....
Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
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La lutte finale
Alors que les salaires d’avril des employés, joueurs compris, n’ont pas été versés, le RCS va enchaîner ces prochains jours les audiences devant les différentes juridictions. Entre ses référés d’aujourd’hui contre l’association support et l’omnisport et son passage devant la DNCG (1) demain, la direction londonienne abat ses dernières cartes.
Jusqu’où ira Jafar Hilali ? À la lecture du mail édifiant qu’il a adressé vendredi au président de l’association support RCS, Patrick Spielmann (voir ci-dessous), la réponse semble évidente. Depuis des semaines, le président londonien du Racing ne cache pas « avoir fait le deuil de son investissement. » Il n’a donc plus rien à perdre et repousse chaque jour un peu plus loin les limites.
À ceci près qu’aujourd’hui, la situation financière du club bas-rhinois est tellement désastreuse que pour remporter la grande partie de poker qu’il croit mener à sa guise, l’investisseur de la City va vite devoir avoir en main autre chose qu’une petite paire. Car l’étau ne cesse de se resserrer et menace de lui faire très mal.
Partout, les signaux sont au rouge. Dimanche, l’entraîneur Laurent Fournier a même dû payer de sa poche l’hôtel des joueurs à Paris après le nul de samedi soir à Amiens (1-1). La veille précisément, faute d’avoir en leur possession un chèque remis par la direction du RCS, les Strasbourgeois ont, après avoir empoigné la note que leur tendaient les employés de l’hôtel picard où ils séjournaient depuis vendredi, décampé sans demander leur reste, criant à la volée ou presque que le Racing paierait la facture dès leur retour à Strasbourg. « Comment pouvions-nous faire autrement ? », raconte, interloqué, l’un des membres de la délégation.
Ces dernières semaines, les déplacements en bus des équipes du centre de formation (U17, U19), depuis toujours financés par le club professionnel, sont pris en charge par l’association support. Lassé de voir ses factures classées verticalement, l’autocariste refuse catégoriquement de transporter le Racing, sauf à être payé d’avance. Pire encore : il y a une quinzaine de jours, avant le déplacement à Luzenac, le staff médical de la section pro a dû demander au centre l’autorisation de venir y chercher de l’élastoplast - pour les strappings - et de l’huile de massage. Il n’a plus de stock à la Meinau. Son fournisseur pharmaceutique, qui n’a pas non plus été payé depuis des lustres, a fermé les robinets.
Confrontés au quotidien à ces litiges qu’ignore superbement une direction absente, les salariés multiplient les mails à l’intention de cette dernière. Le président Jafar Hilali n’a plus remis les pieds à la Meinau depuis le 7 février. Sur le dernier mois, le directeur général Christophe Cornelie n’y a passé que 48 heures. « On envoie des mails pour savoir ce que l’on doit faire avec les factures des fournisseurs, mais on ne reçoit même pas de réponse », témoigne un employé désemparé.
Les salariés en référé aux Prud’hommes ?
Dans ce contexte surréaliste, encore tendu par le non-versement des salaires d’avril, le personnel du RCS tente de s’organiser. Il s’est réuni hier après-midi pour étudier la marche à suivre. Tous ses membres ont été unanimes : « Nous n’attendrons pas indéfiniment les salaires et nous allons bouger. Si, le 10 mai, nous n’avons toujours pas été payés, nous nous retrouverons le 11 pour que chacun rédige un courrier individuel en référé, à envoyer aux Prud’hommes, exigeant le paiement immédiat de son salaire. Certains ont des prêts immobiliers à honorer, des familles à nourrir. Tout le monde se retrouve en extrême difficulté. »
Aujourd’hui, Cornelie, très occupé par les diverses procédures en cours, devrait brièvement passer au stade pour expliquer aux salariés « qu’il y aura du retard dans les salaires. » Sans autre précision. Hilali et lui attendent l’audience en référé de la SASP (2) contre l’association, prévue ce matin au Tribunal de Grande Instance de Strasbourg. Hier soir, les avocats des deux parties discutaient toujours. Un report n’est pas à exclure.
Médiateur désarçonné par les méthodes de Jafar Hilali (voir ci-dessous), l’adjoint strasbourgeois aux finances Alain Fontanel renvoie l’homme d’affaires dans ses 22 mètres. « La Ville est un partenaire qui a toujours cherché à favoriser la pérennité du club et un retour à une ambiance apaisée. Mais le risque de dépôt de bilan ou de rétrogradation administrative, c’est au président de l’assumer. Or, Jafar Hilali ne cesse de rejeter les responsabilités de la situation actuelle sur tout le monde en s’exonérant des siennes. »
En ces temps de misère financière, « Jafar 1 er » - alias « Le maître de la décision » ou « Le Mozart de la finance » - continue effectivement d’appliquer des cataplasmes sur des jambes de bois. Dommage : au Racing, on est même en rupture de cataplasmes.
La lutte finale
Alors que les salaires d’avril des employés, joueurs compris, n’ont pas été versés, le RCS va enchaîner ces prochains jours les audiences devant les différentes juridictions. Entre ses référés d’aujourd’hui contre l’association support et l’omnisport et son passage devant la DNCG (1) demain, la direction londonienne abat ses dernières cartes.
Jusqu’où ira Jafar Hilali ? À la lecture du mail édifiant qu’il a adressé vendredi au président de l’association support RCS, Patrick Spielmann (voir ci-dessous), la réponse semble évidente. Depuis des semaines, le président londonien du Racing ne cache pas « avoir fait le deuil de son investissement. » Il n’a donc plus rien à perdre et repousse chaque jour un peu plus loin les limites.
À ceci près qu’aujourd’hui, la situation financière du club bas-rhinois est tellement désastreuse que pour remporter la grande partie de poker qu’il croit mener à sa guise, l’investisseur de la City va vite devoir avoir en main autre chose qu’une petite paire. Car l’étau ne cesse de se resserrer et menace de lui faire très mal.
Partout, les signaux sont au rouge. Dimanche, l’entraîneur Laurent Fournier a même dû payer de sa poche l’hôtel des joueurs à Paris après le nul de samedi soir à Amiens (1-1). La veille précisément, faute d’avoir en leur possession un chèque remis par la direction du RCS, les Strasbourgeois ont, après avoir empoigné la note que leur tendaient les employés de l’hôtel picard où ils séjournaient depuis vendredi, décampé sans demander leur reste, criant à la volée ou presque que le Racing paierait la facture dès leur retour à Strasbourg. « Comment pouvions-nous faire autrement ? », raconte, interloqué, l’un des membres de la délégation.
Ces dernières semaines, les déplacements en bus des équipes du centre de formation (U17, U19), depuis toujours financés par le club professionnel, sont pris en charge par l’association support. Lassé de voir ses factures classées verticalement, l’autocariste refuse catégoriquement de transporter le Racing, sauf à être payé d’avance. Pire encore : il y a une quinzaine de jours, avant le déplacement à Luzenac, le staff médical de la section pro a dû demander au centre l’autorisation de venir y chercher de l’élastoplast - pour les strappings - et de l’huile de massage. Il n’a plus de stock à la Meinau. Son fournisseur pharmaceutique, qui n’a pas non plus été payé depuis des lustres, a fermé les robinets.
Confrontés au quotidien à ces litiges qu’ignore superbement une direction absente, les salariés multiplient les mails à l’intention de cette dernière. Le président Jafar Hilali n’a plus remis les pieds à la Meinau depuis le 7 février. Sur le dernier mois, le directeur général Christophe Cornelie n’y a passé que 48 heures. « On envoie des mails pour savoir ce que l’on doit faire avec les factures des fournisseurs, mais on ne reçoit même pas de réponse », témoigne un employé désemparé.
Les salariés en référé aux Prud’hommes ?
Dans ce contexte surréaliste, encore tendu par le non-versement des salaires d’avril, le personnel du RCS tente de s’organiser. Il s’est réuni hier après-midi pour étudier la marche à suivre. Tous ses membres ont été unanimes : « Nous n’attendrons pas indéfiniment les salaires et nous allons bouger. Si, le 10 mai, nous n’avons toujours pas été payés, nous nous retrouverons le 11 pour que chacun rédige un courrier individuel en référé, à envoyer aux Prud’hommes, exigeant le paiement immédiat de son salaire. Certains ont des prêts immobiliers à honorer, des familles à nourrir. Tout le monde se retrouve en extrême difficulté. »
Aujourd’hui, Cornelie, très occupé par les diverses procédures en cours, devrait brièvement passer au stade pour expliquer aux salariés « qu’il y aura du retard dans les salaires. » Sans autre précision. Hilali et lui attendent l’audience en référé de la SASP (2) contre l’association, prévue ce matin au Tribunal de Grande Instance de Strasbourg. Hier soir, les avocats des deux parties discutaient toujours. Un report n’est pas à exclure.
Médiateur désarçonné par les méthodes de Jafar Hilali (voir ci-dessous), l’adjoint strasbourgeois aux finances Alain Fontanel renvoie l’homme d’affaires dans ses 22 mètres. « La Ville est un partenaire qui a toujours cherché à favoriser la pérennité du club et un retour à une ambiance apaisée. Mais le risque de dépôt de bilan ou de rétrogradation administrative, c’est au président de l’assumer. Or, Jafar Hilali ne cesse de rejeter les responsabilités de la situation actuelle sur tout le monde en s’exonérant des siennes. »
En ces temps de misère financière, « Jafar 1 er » - alias « Le maître de la décision » ou « Le Mozart de la finance » - continue effectivement d’appliquer des cataplasmes sur des jambes de bois. Dommage : au Racing, on est même en rupture de cataplasmes.
Marius- Joueur de national
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
A ouais quand même...
Qaund Hilali dit qu'il ne veut plus payer, il ne fait pas les choses à moitié...
Fallait pas le chercher avec des attaques limites personnels et autres de certaines personnes et ca depuis le début....
Allez courage, la fin n'est plus très loin....
Qaund Hilali dit qu'il ne veut plus payer, il ne fait pas les choses à moitié...
Fallait pas le chercher avec des attaques limites personnels et autres de certaines personnes et ca depuis le début....
Allez courage, la fin n'est plus très loin....
marc67- Joueur de CFA 2
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
Et Arsene Wenger Il voit tout en direct de London City , il pourrait pas faire quelquechose , histoire de redorer l'image du blason anglosaxons outre -manche . Lui qui a été adopté par londoniens ... Youhou Arsène , si ton attention se porte sur ta région , ton club , tu serais le Messi ( ) tant attendu .
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booba9068- Joueur de CFA
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
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Et en edit l'article des DNA
stub a écrit:Le jugement en référé dans l'affaire opposant la SASP à l'association support a été mis en délibéré au 17 mai.
Et en edit l'article des DNA
L'association RC Strasbourg, dirigée par Patrick Spielmann, et la société anonyme de sport professionnel (SASP) du Racing, présidée par Jafar Hilali, autrement dit, les sections amateur et professionnelle du club, se retrouvaient opposées ce matin au tribunal administratif. Jafar Hilali réclame le remboursement des salaires de quatre employés du centre de formation, dont Jean-Marc Kuentz, le directeur du centre, et François Keller, l'entraîneur de l'équipe réserve, payés depuis dix ans par la section professionnelle. On pouvait imaginer un éventuel report de la part du tribunal administratif, ou même, que celui-ci se juge ni plus ni moins incompétent en la matière. En fait, l'affaire a bien été plaidée.
Elle a été mise en délibérée. La décision du tribunal administratif tombera dans deux semaines, le mardi 17 mai,sachant que la SASP ne semble pas être sortie en position de force. Par ailleurs, le RC Strasbourg omnisport réclamait devant ce même tribunal admistratif le versement par la section professionnelle des 150 000 euros qu'elle lui doit encore pour le prêt de la marque RC Strasbourg. Dans ce dossier, la décision a été rendue, mais les pièces n'ont pas encore été communiquées. Elles ne le seront sûrement pas avant demain.
Poncho- Vainqueur de la Ligue des Champions
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
A ce sujet, je vous conseille l'article très bien écrit et complet du stub ici :
http://www.racingstub.com/page.php?page=news&id=4640
http://www.racingstub.com/page.php?page=news&id=4640
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Paul- Fondateur
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
Football / Les dirigeants strasbourgeois s’affrontent au tribunal
Triste spectacle
La SASP et l’association Racing se sont écharpées pour des histoires de gros sous au Tribunal de grande instance de Strasbourg, hier. Si la présidente de l’audience a mis son jugement en délibéré jusqu’au 17 mai, si les arguments de la section professionnelle ne sont guère apparus convaincants, le club strasbourgeois en ressort, une nouvelle fois, rapetissé.
Alors que la tendance, lundi soir, était à un report de la confrontation juridique opposant la SASP Racing, présidée par Jafar Hilali, et l’association, en charge du centre de formation et attaquée par la section pro, il y a finalement eu audience, hier matin, au tribunal de Strasbourg.
Rappelons que le litige porte sur les salaires de quatre employés, dont Jean-Marc Kuentz, le directeur, François Keller, l’entraîneur de la réserve, et Nicolas Mayer, entraîneur des 19 ans, salariés de la SASP qui réclame le remboursement de leurs émoluments pour la saison 2010-2011.
« Une affaire de famille éloignée »
Pendant que tous les employés sont dans l’attente de leur salaire du mois d’avril, maître Rémi Kleiman, en provenance de Paris, s’est évertué à défendre le bien fondé de la démarche de la SASP.
« C’est une affaire de famille éloignée, a expliqué l’avocat à la présidente du tribunal des référés. Ces deux structures gèrent deux activités distinctes. » Elles défendent néanmoins les mêmes couleurs et ont fait peine à voir, à se déchirer ainsi en public.
Chacune des deux parties a essayé d’imposer une interprétation avantageuse de la convention, sans doute trop floue, qui a géré leurs relations pendant plus de dix ans.
« La SASP met à disposition des entraîneurs, des kinés… à l’association depuis un certain nombre d’années, a poursuivi Rémi Kleiman. Il en découle des sommes. Ce n’est pas parce que cela n’a jamais été fait que la SASP renonce à les réclamer. »
Pour la saison en passe de s’achever, le montant s’élève exactement à 294 957 euros TTC. La SASP en demande le remboursement, « et cela ne serait pas un détournement de la subvention publique », selon la SASP, même si toutes les rentrées d’argent de l’association proviennent des collectivités locales depuis janvier.
« Nous demandons la somme due à titre provisionnel en nous réservant le droit de réclamer les sommes du passé », a conclu l’avocat de Jafar Hilali.
Pour Laurence Suchet, qui a défendu l’association sous les yeux de Patrick Spielmann, son président, les réclamations des pros sont tout simplement sans fondement. « Il n’y a aucune démarche constructive, a-t-elle notamment relevé.
En cas de problème, les textes de la convention prévoient une tentative de conciliation devant la Fédération ou la Ligue. Il n’y en a pas eu. Et compte tenu des déclarations et des articles parus dans la presse, la LFP a finalement convoqué les parties aujourd’hui (ndlr : Patrick Spielmann et Jafar Hilali sont attendus à Paris, dans la matinée devant la DNCG pour s’expliquer).
Accessoirement, les employés, dont les salaires sont incriminés, ne travaillent pas pour l’association mais pour former des joueurs intégrés à terme à l’équipe professionnelle. « Ces personnes sont affectées aux joueurs sous contrat (ndlr : aspirant ou stagiaire pour la plupart), a encore souligné Laurence Suchet. Au final, on se retrouve devant une demande pleine… d’amateurisme ». Au-delà de ce jugement de valeur (s), il y avait surtout un soupçon d’indécence dans le spectacle proposé à la barre. Des dirigeants d’un même camp se retrouvent à dépenser leur énergie pour s’opposer. La triste affaire. « Nous ne sommes pas là pour nuire à l’association, mais parce que la SASP en a besoin », a fini par admettre Rémi Kleiman.
La réalité est là. Les comptes à zéro, le Racing se fait la guerre pour trouver de quoi survivre. La présidente du tribunal a choisi de mettre sa décision en délibéré jusqu’au 17 mai. Une tendance s’esquissait déjà.
Spielmann : « Errare humanum est, perseverare diabolicum »
« Aujourd’hui, c’est Strasbourg 3, Paris 1, Londres 0, a pu lâcher Patrick Spielmann, dans un sourire triste au terme de l’audience avant de s’adresser à son homologue de la SASP. Je félicite notre avocate, mais je continue à trouver étrange d’acheter un club de foot pour mettre des salariés au chômage et ne pas être capable d’assumer. Le message que je veux adresser à Jafar Hilali c’est : errare humanum est, perseverare diabolicum. Aujourd’hui, je m’attends à tout, mais je continue à espérer qu’une solution soit trouvée rapidement. » Il n’est pas le seul.
Sur un autre front, celui qui oppose la SASP au club omnisports – 150 000 euros sont en jeu, la première devant verser annuellement la somme à la seconde pour usage de la marque Racing – le verdict a été rendu hier, mais ne devrait être communiqué qu’aujourd’hui.
Ce matin, Jafar Hilali pourrait donc se retrouver devant la DNCG avec une nouvelle ardoise à effacer dans son attaché-case.
Triste spectacle
La SASP et l’association Racing se sont écharpées pour des histoires de gros sous au Tribunal de grande instance de Strasbourg, hier. Si la présidente de l’audience a mis son jugement en délibéré jusqu’au 17 mai, si les arguments de la section professionnelle ne sont guère apparus convaincants, le club strasbourgeois en ressort, une nouvelle fois, rapetissé.
Alors que la tendance, lundi soir, était à un report de la confrontation juridique opposant la SASP Racing, présidée par Jafar Hilali, et l’association, en charge du centre de formation et attaquée par la section pro, il y a finalement eu audience, hier matin, au tribunal de Strasbourg.
Rappelons que le litige porte sur les salaires de quatre employés, dont Jean-Marc Kuentz, le directeur, François Keller, l’entraîneur de la réserve, et Nicolas Mayer, entraîneur des 19 ans, salariés de la SASP qui réclame le remboursement de leurs émoluments pour la saison 2010-2011.
« Une affaire de famille éloignée »
Pendant que tous les employés sont dans l’attente de leur salaire du mois d’avril, maître Rémi Kleiman, en provenance de Paris, s’est évertué à défendre le bien fondé de la démarche de la SASP.
« C’est une affaire de famille éloignée, a expliqué l’avocat à la présidente du tribunal des référés. Ces deux structures gèrent deux activités distinctes. » Elles défendent néanmoins les mêmes couleurs et ont fait peine à voir, à se déchirer ainsi en public.
Chacune des deux parties a essayé d’imposer une interprétation avantageuse de la convention, sans doute trop floue, qui a géré leurs relations pendant plus de dix ans.
« La SASP met à disposition des entraîneurs, des kinés… à l’association depuis un certain nombre d’années, a poursuivi Rémi Kleiman. Il en découle des sommes. Ce n’est pas parce que cela n’a jamais été fait que la SASP renonce à les réclamer. »
Pour la saison en passe de s’achever, le montant s’élève exactement à 294 957 euros TTC. La SASP en demande le remboursement, « et cela ne serait pas un détournement de la subvention publique », selon la SASP, même si toutes les rentrées d’argent de l’association proviennent des collectivités locales depuis janvier.
« Nous demandons la somme due à titre provisionnel en nous réservant le droit de réclamer les sommes du passé », a conclu l’avocat de Jafar Hilali.
Pour Laurence Suchet, qui a défendu l’association sous les yeux de Patrick Spielmann, son président, les réclamations des pros sont tout simplement sans fondement. « Il n’y a aucune démarche constructive, a-t-elle notamment relevé.
En cas de problème, les textes de la convention prévoient une tentative de conciliation devant la Fédération ou la Ligue. Il n’y en a pas eu. Et compte tenu des déclarations et des articles parus dans la presse, la LFP a finalement convoqué les parties aujourd’hui (ndlr : Patrick Spielmann et Jafar Hilali sont attendus à Paris, dans la matinée devant la DNCG pour s’expliquer).
Accessoirement, les employés, dont les salaires sont incriminés, ne travaillent pas pour l’association mais pour former des joueurs intégrés à terme à l’équipe professionnelle. « Ces personnes sont affectées aux joueurs sous contrat (ndlr : aspirant ou stagiaire pour la plupart), a encore souligné Laurence Suchet. Au final, on se retrouve devant une demande pleine… d’amateurisme ». Au-delà de ce jugement de valeur (s), il y avait surtout un soupçon d’indécence dans le spectacle proposé à la barre. Des dirigeants d’un même camp se retrouvent à dépenser leur énergie pour s’opposer. La triste affaire. « Nous ne sommes pas là pour nuire à l’association, mais parce que la SASP en a besoin », a fini par admettre Rémi Kleiman.
La réalité est là. Les comptes à zéro, le Racing se fait la guerre pour trouver de quoi survivre. La présidente du tribunal a choisi de mettre sa décision en délibéré jusqu’au 17 mai. Une tendance s’esquissait déjà.
Spielmann : « Errare humanum est, perseverare diabolicum »
« Aujourd’hui, c’est Strasbourg 3, Paris 1, Londres 0, a pu lâcher Patrick Spielmann, dans un sourire triste au terme de l’audience avant de s’adresser à son homologue de la SASP. Je félicite notre avocate, mais je continue à trouver étrange d’acheter un club de foot pour mettre des salariés au chômage et ne pas être capable d’assumer. Le message que je veux adresser à Jafar Hilali c’est : errare humanum est, perseverare diabolicum. Aujourd’hui, je m’attends à tout, mais je continue à espérer qu’une solution soit trouvée rapidement. » Il n’est pas le seul.
Sur un autre front, celui qui oppose la SASP au club omnisports – 150 000 euros sont en jeu, la première devant verser annuellement la somme à la seconde pour usage de la marque Racing – le verdict a été rendu hier, mais ne devrait être communiqué qu’aujourd’hui.
Ce matin, Jafar Hilali pourrait donc se retrouver devant la DNCG avec une nouvelle ardoise à effacer dans son attaché-case.
Marius- Joueur de national
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
Les réactions
Patrick Spielmann, présent au tribunal de Strasbourg hier matin, a tenu à réagir aux déclarations de Jafar Hilali, remettant en cause sa politique et celle du centre de formation. Extraits.
« Le centre de formation du RCS dans sa configuration actuelle n’existe pas depuis 15 ans, mais depuis 10 ans. Son fonctionnement pendant cette période n’a pas coûté 45 millions d’euros à la SASP, mais une quinzaine de millions. En revanche, les recettes engendrées par les mutations de joueurs formés au centre (Gameiro, Abdessadki, Kanté, Schneiderlin, Gueye, Bellaïd, Mouloungui…) ont dépassé les 21M d’euros. La balance est donc largement excédentaire […] Le président de la SASP peut-il sérieusement demander à l’association de financer la formation […] sans le concours de la SASP, alors que celle-ci empocherait l’intégralité des transferts des jeunes ? La SASP ne contribue en moyenne que pour environ 1M d’euros par an. Et cette année, ce montant a été ramené à 600 000 euros, sur lesquels 300 000 euros seulement ont été versés, la SASP ayant suspendu ses versements depuis janvier […] Elle a même cru devoir assigner l’association en paiement d’une somme de près de 295 000 euros correspondant aux rémunérations et charges de ses propres salariés affectés à des tâches de formation. Or, tous les dirigeants précédents, depuis 10 ans, ont souhaité que l’état-major du centre soit sous contrat de travail et rémunérés par la SASP […]
La SASP n’a pas voulu reconduire les contrats des joueurs prometteurs que la plupart des clubs français s’arrachent depuis trois jours. Quant à la convention qui lie l’association à la SASP, elle comporte une clause de « rendez-vous » annuel pour son renouvellement ; l’association l’a donc normalement dénoncée, en respectant le préavis contractuel et en offrant son renouvellement à la SASP. En effet, malgré tout, l’association a toujours dit et écrit à la SASP qu’elle était ouverte au dialogue et prête à rechercher de bonne foi un accord qui satisfasse les deux parties pour la survie du club, du centre de formation et surtout des salariés. »
La « stupéfaction » de MM. Ries et Rottner
Dans l’interview parue ce lundi dans nos colonnes, Jafar Hilali avait évoqué l’idée de faire évoluer son équipe sur la pelouse du stade de l’Ill « entièrement pris en charge par la ville de Mulhouse », puisque « jouer à la Meinau […] est un gouffre financier ». L e président se voyait « créer un grand club alsacien, le Racing Club de Strasbourg-Mulhouse ». Roland Ries, maire de Strasbourg, et Jean Rottner, celui de Mulhouse, ont réagi hier. Ils « tiennent à faire part de leur stupéfaction devant les propos tenus par M. Jafar Hilali ».
« Aucune discussion avec les villes n’a été engagée et les propos de M. Hilali n’engagent que lui », poursuivent-ils. Les deux élus rappellent notamment que la mise à disposition d’équipements sportifs municipaux relève de leur « compétence et pas de celle des clubs ».
Patrick Spielmann, présent au tribunal de Strasbourg hier matin, a tenu à réagir aux déclarations de Jafar Hilali, remettant en cause sa politique et celle du centre de formation. Extraits.
« Le centre de formation du RCS dans sa configuration actuelle n’existe pas depuis 15 ans, mais depuis 10 ans. Son fonctionnement pendant cette période n’a pas coûté 45 millions d’euros à la SASP, mais une quinzaine de millions. En revanche, les recettes engendrées par les mutations de joueurs formés au centre (Gameiro, Abdessadki, Kanté, Schneiderlin, Gueye, Bellaïd, Mouloungui…) ont dépassé les 21M d’euros. La balance est donc largement excédentaire […] Le président de la SASP peut-il sérieusement demander à l’association de financer la formation […] sans le concours de la SASP, alors que celle-ci empocherait l’intégralité des transferts des jeunes ? La SASP ne contribue en moyenne que pour environ 1M d’euros par an. Et cette année, ce montant a été ramené à 600 000 euros, sur lesquels 300 000 euros seulement ont été versés, la SASP ayant suspendu ses versements depuis janvier […] Elle a même cru devoir assigner l’association en paiement d’une somme de près de 295 000 euros correspondant aux rémunérations et charges de ses propres salariés affectés à des tâches de formation. Or, tous les dirigeants précédents, depuis 10 ans, ont souhaité que l’état-major du centre soit sous contrat de travail et rémunérés par la SASP […]
La SASP n’a pas voulu reconduire les contrats des joueurs prometteurs que la plupart des clubs français s’arrachent depuis trois jours. Quant à la convention qui lie l’association à la SASP, elle comporte une clause de « rendez-vous » annuel pour son renouvellement ; l’association l’a donc normalement dénoncée, en respectant le préavis contractuel et en offrant son renouvellement à la SASP. En effet, malgré tout, l’association a toujours dit et écrit à la SASP qu’elle était ouverte au dialogue et prête à rechercher de bonne foi un accord qui satisfasse les deux parties pour la survie du club, du centre de formation et surtout des salariés. »
La « stupéfaction » de MM. Ries et Rottner
Dans l’interview parue ce lundi dans nos colonnes, Jafar Hilali avait évoqué l’idée de faire évoluer son équipe sur la pelouse du stade de l’Ill « entièrement pris en charge par la ville de Mulhouse », puisque « jouer à la Meinau […] est un gouffre financier ». L e président se voyait « créer un grand club alsacien, le Racing Club de Strasbourg-Mulhouse ». Roland Ries, maire de Strasbourg, et Jean Rottner, celui de Mulhouse, ont réagi hier. Ils « tiennent à faire part de leur stupéfaction devant les propos tenus par M. Jafar Hilali ».
« Aucune discussion avec les villes n’a été engagée et les propos de M. Hilali n’engagent que lui », poursuivent-ils. Les deux élus rappellent notamment que la mise à disposition d’équipements sportifs municipaux relève de leur « compétence et pas de celle des clubs ».
Marius- Joueur de national
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
Paul a écrit:A ce sujet, je vous conseille l'article très bien écrit et complet du stub ici :
http://www.racingstub.com/page.php?page=news&id=4640
En CFA, le racing continuerai à jouer à la Meinau: la vache.....
Selon cet article, le scénario le plus probable serait un racing en CFA l'année prochainne. Sincérement euh... cet article me remonte le moral.
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
M'ouais, a confirmer parce qu'il me semble plutot que ce sera au bon vouloir de la FFF si le cas se présente. Aujourd'hui personne ne sait ce que décidera en temps et en heure la FFF...
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
La CFA est peut-être envisageable si la réserve monte dans cette division. Actuellement, c'est la réserve de Dijon qui est première.
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
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La grande braderie
le 05/05/2011
Après Loïc Damour à Francfort, Nouha Dicko devrait partir à l’essai à Valenciennes en début de semaine. Mais quel club raisonnable paierait aujourd’hui pour des joueurs peut-être libres dans quelques jours ?
Après Loïc Damour à Cologne, Jafar Hilali veut envoyer le jeune Nouha Dicko, avant-centre de la réserve, à l’essai à Valenciennes en début de semaine prochaine. La DNCG (1), elle, a informé hier la section pro et l’association support, en guerre ouverte, des risques encourus si une solution n’était pas trouvée rapidement.
Après avoir vainement cherché à vendre les tondeuses et tracteurs de sa filiale Racing Espace Vert (« L’Alsace » du 15 avril), Jafar Hilali, le créatif président du RCS s’est désormais mis en tête de négocier ses joueurs au plus vite. Il faut dire qu’il y a urgence. Les salaires d’avril n’ont pas été payés. A telle enseigne que les employés menacent de porter l’affaire en justice, ce qui aurait pour conséquence immédiate de conduire le club au dépôt de bilan. Christophe Cornelie, le directeur général délégué, exécuteur des basses besognes de Hilali à Strasbourg, ne s’est d’ailleurs pas privé de les culpabiliser avant-hier en réunion, en leur signifiant que s’ils engageaient la procédure, ils porteraient seuls la responsabilité de la mort de leur club. « Le simple fait de le suggérer est honteux et odieux », commentait hier un observateur privilégié du dossier Racing, en réaction à notre information du matin, « La responsabilité des Londoniens, il en fait quoi, Cornelie ? »
Il s’en accommode à l’évidence. Avant-hier, lors de son bref passage à Strasbourg, l’homme de paille de Hilali n’en a pas moins fait cette confidence à l’entraîneur Laurent Fournier : « On vit au jour le jour. » Autrement dit : en quête perpétuelle de solutions, souvent plus improbables les unes que les autres.
Adil el Barkaoui, l’homme d’influence
Dernière initiative en date : la grande braderie des joueurs sous contrat. Loïc Damour a ainsi été envoyé mardi et mercredi à l’essai à Cologne contre l’avis de l’entraîneur Laurent Fournier. De la même façon, le jeune attaquant de la réserve, Nouha Dicko, sous contrat stagiaire, devrait prendre en début de semaine prochaine la direction de Valenciennes. Le directeur du centre de formation Jean-Marc Kuentz a vainement tenté de s’y opposer mardi soir. J. Hilali lui en a intimé l’ordre dans un mail que le président de l’association support, Patrick Spielmann, a présenté à la DNCG hier. Un mail qui, après correction orthographique, dit ceci : « J’ai donné mon autorisation à Valenciennes pour que mon joueur Nouha Dicko fasse un test de quelques jours en début de semaine prochaine. Il faut sauver le Racing et notamment payer le salaire de mes employés. C’est ma responsabilité de dirigeant qui ne peut pas compter malheureusement sur l’attitude suicidaire de l association support. »
Hier après-midi, le prometteur attaquant indiquait ne pas être informé d’un dossier mené par le nouveau conseiller sportif de Hilali, Adil el Barkaoui, qui a multiplié ces derniers temps les coups de fil aux joueurs pros, ce que plusieurs d’entre eux ont confirmé. « Si ça peut m’intéresser ? Pourquoi pas ? », a réagi l’attaquant originaire de Maisons-Alfort.
Seul hic de taille à cette fièvre vendeuse du propriétaire londonien : quel club raisonnable débourserait aujourd’hui plusieurs dizaines ou centaines de milliers d’euros pour des joueurs probablement gratuits avant la fin du mois, en cas de dépôt de bilan ? Aucun, sans doute.
Car ce matin comme hier, la situation du Racing reste inextricable. L’audience des entités professionnelle et amateur par la DNCG ce mercredi matin n’a pas fait avancer le schmilblick (voir encadré). « Ses membres voulaient écouter les deux parties sur le pourquoi du différend qui nous oppose et nous informer sur les risques pour la survie du club », décrit Patrick Spielmann, « Ils nous ont indiqué que si la SASP passait l’arme à gauche, il en irait de même pour l’association et le centre de formation. Je leur ai lu le mail de Jafar Hilali à Jean-Marc Kuentz sur le prochain essai de Nouha Dicko et parlé des huit jeunes en fin de contrat que Hilali a refusé de prolonger alors que nous souhaitions les garder. J’avais envoyé un dossier complet en huit exemplaires, avec nos échanges de mails, notamment celui qu’il m’avait adressé en signant : « Jafar 1er » (« L’Alsace » de mardi). Peut-on trouver un accord ? Il semblerait, au travers des discussions entre avocats, qu’il y ait une ouverture pour éviter la disparition du club dans l’immédiat. Ces négociations seront approfondies ces prochaines heures, de manière à établir un document que je soumettrai au vote du conseil d’administration de l’association ce vendredi. Avec 600000 euros versés par l’asso à la SASP, nous pourrions solder le différend. Mais n’oublions pas que la SASP ne finance plus le fonctionnement du centre depuis janvier. Si, en plus, nous lui donnons ce que nous avons en réserve sans de solides contreparties, nous sommes morts. »
Avec 1,8 million d’euros de trou dans la trésorerie pour finir la saison, le Racing ne l’est-il pas de toute façon ? C’est sur cette angoissante question que va devoir plancher le CA de l’association demain.
La grande braderie
le 05/05/2011
Après Loïc Damour à Francfort, Nouha Dicko devrait partir à l’essai à Valenciennes en début de semaine. Mais quel club raisonnable paierait aujourd’hui pour des joueurs peut-être libres dans quelques jours ?
Après Loïc Damour à Cologne, Jafar Hilali veut envoyer le jeune Nouha Dicko, avant-centre de la réserve, à l’essai à Valenciennes en début de semaine prochaine. La DNCG (1), elle, a informé hier la section pro et l’association support, en guerre ouverte, des risques encourus si une solution n’était pas trouvée rapidement.
Après avoir vainement cherché à vendre les tondeuses et tracteurs de sa filiale Racing Espace Vert (« L’Alsace » du 15 avril), Jafar Hilali, le créatif président du RCS s’est désormais mis en tête de négocier ses joueurs au plus vite. Il faut dire qu’il y a urgence. Les salaires d’avril n’ont pas été payés. A telle enseigne que les employés menacent de porter l’affaire en justice, ce qui aurait pour conséquence immédiate de conduire le club au dépôt de bilan. Christophe Cornelie, le directeur général délégué, exécuteur des basses besognes de Hilali à Strasbourg, ne s’est d’ailleurs pas privé de les culpabiliser avant-hier en réunion, en leur signifiant que s’ils engageaient la procédure, ils porteraient seuls la responsabilité de la mort de leur club. « Le simple fait de le suggérer est honteux et odieux », commentait hier un observateur privilégié du dossier Racing, en réaction à notre information du matin, « La responsabilité des Londoniens, il en fait quoi, Cornelie ? »
Il s’en accommode à l’évidence. Avant-hier, lors de son bref passage à Strasbourg, l’homme de paille de Hilali n’en a pas moins fait cette confidence à l’entraîneur Laurent Fournier : « On vit au jour le jour. » Autrement dit : en quête perpétuelle de solutions, souvent plus improbables les unes que les autres.
Adil el Barkaoui, l’homme d’influence
Dernière initiative en date : la grande braderie des joueurs sous contrat. Loïc Damour a ainsi été envoyé mardi et mercredi à l’essai à Cologne contre l’avis de l’entraîneur Laurent Fournier. De la même façon, le jeune attaquant de la réserve, Nouha Dicko, sous contrat stagiaire, devrait prendre en début de semaine prochaine la direction de Valenciennes. Le directeur du centre de formation Jean-Marc Kuentz a vainement tenté de s’y opposer mardi soir. J. Hilali lui en a intimé l’ordre dans un mail que le président de l’association support, Patrick Spielmann, a présenté à la DNCG hier. Un mail qui, après correction orthographique, dit ceci : « J’ai donné mon autorisation à Valenciennes pour que mon joueur Nouha Dicko fasse un test de quelques jours en début de semaine prochaine. Il faut sauver le Racing et notamment payer le salaire de mes employés. C’est ma responsabilité de dirigeant qui ne peut pas compter malheureusement sur l’attitude suicidaire de l association support. »
Hier après-midi, le prometteur attaquant indiquait ne pas être informé d’un dossier mené par le nouveau conseiller sportif de Hilali, Adil el Barkaoui, qui a multiplié ces derniers temps les coups de fil aux joueurs pros, ce que plusieurs d’entre eux ont confirmé. « Si ça peut m’intéresser ? Pourquoi pas ? », a réagi l’attaquant originaire de Maisons-Alfort.
Seul hic de taille à cette fièvre vendeuse du propriétaire londonien : quel club raisonnable débourserait aujourd’hui plusieurs dizaines ou centaines de milliers d’euros pour des joueurs probablement gratuits avant la fin du mois, en cas de dépôt de bilan ? Aucun, sans doute.
Car ce matin comme hier, la situation du Racing reste inextricable. L’audience des entités professionnelle et amateur par la DNCG ce mercredi matin n’a pas fait avancer le schmilblick (voir encadré). « Ses membres voulaient écouter les deux parties sur le pourquoi du différend qui nous oppose et nous informer sur les risques pour la survie du club », décrit Patrick Spielmann, « Ils nous ont indiqué que si la SASP passait l’arme à gauche, il en irait de même pour l’association et le centre de formation. Je leur ai lu le mail de Jafar Hilali à Jean-Marc Kuentz sur le prochain essai de Nouha Dicko et parlé des huit jeunes en fin de contrat que Hilali a refusé de prolonger alors que nous souhaitions les garder. J’avais envoyé un dossier complet en huit exemplaires, avec nos échanges de mails, notamment celui qu’il m’avait adressé en signant : « Jafar 1er » (« L’Alsace » de mardi). Peut-on trouver un accord ? Il semblerait, au travers des discussions entre avocats, qu’il y ait une ouverture pour éviter la disparition du club dans l’immédiat. Ces négociations seront approfondies ces prochaines heures, de manière à établir un document que je soumettrai au vote du conseil d’administration de l’association ce vendredi. Avec 600000 euros versés par l’asso à la SASP, nous pourrions solder le différend. Mais n’oublions pas que la SASP ne finance plus le fonctionnement du centre depuis janvier. Si, en plus, nous lui donnons ce que nous avons en réserve sans de solides contreparties, nous sommes morts. »
Avec 1,8 million d’euros de trou dans la trésorerie pour finir la saison, le Racing ne l’est-il pas de toute façon ? C’est sur cette angoissante question que va devoir plancher le CA de l’association demain.
Marius- Joueur de national
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
Quand je vois les évènements au Racing de ces dernières semaines/derniers jours, j'ai l'impression qu'on est déjà en liquidation judiciaire...
A l'heure actuelle, plus rien nous rapproche d'un club professionnel. On se fait attaquer sur tous les fronts : braderie des joueurs, vente du matériel, fermeture de la boutique et licenciements, procès, conflits financiers, perte éventuelle du logo, de la dénomination sociale et du stade... Le Racing est un club mort, dès que l'éventuelle éventualité d'une remontée en L2 sera dissoute, les choses vont s'accélérer et le club ne sera qu'un vaste champ de ruine à la fin de l'été.
A l'heure actuelle, plus rien nous rapproche d'un club professionnel. On se fait attaquer sur tous les fronts : braderie des joueurs, vente du matériel, fermeture de la boutique et licenciements, procès, conflits financiers, perte éventuelle du logo, de la dénomination sociale et du stade... Le Racing est un club mort, dès que l'éventuelle éventualité d'une remontée en L2 sera dissoute, les choses vont s'accélérer et le club ne sera qu'un vaste champ de ruine à la fin de l'été.
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
Le résultat des longues années d'agonies et le final n'est pas joli....
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marc67- Joueur de CFA 2
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
Jusqu’au bout de l’impasse ?
Hier, Alain Baury a eu la surprise de recevoir un coup de téléphone d’un quart d’heure de Jafar Hilali. Le président de l’omnisport en est ressorti avec la nette impression que son homologue du foot pro cherchait à le balader. Photo S.G.
On devrait savoir aujourd’hui si l’association support RCS, détentrice du numéro d’affiliation à la Fédération, et la section professionnelle ont trouvé un accord. Hier, ça n’en prenait pas le chemin. Quand bien même, cela suffirait-il à éviter le naufrage du club ?
Alors qu’il lui reste tout juste deux semaines de compétition, le Racing est plus que jamais au bord de l’implosion. À telle enseigne qu’hier midi après l’entraînement, Laurent Fournier a poussé un coup de gueule en forme d’avertissement à tous les salariés qui attendent désespérément le versement de leurs salaires d’avril. « J’entends dire ces temps-ci : « Pas de salaires, pas de sueur. » C’est le contraire : « Pas de sueur, pas de salaires. »
On ne révélera pas ici, pour ne pas ajouter à la chienlit ambiante, l’origine de la formule employée par le coach. Mais Fournier n’en démord pas. « Au club, on reste debout. On continue ensemble et, le cas échéant, on meurt ensemble. J’ai l’impression que certains se laissent aller, alors que si le club dépose le bilan, les salaires seront payés par les caisses de solidarité (1). Nous devons tous être solidaires pour le Racing, pas pour Pierre, Paul ou Jacques. Les mecs qui n’iront pas au bout de nos intentions dégageront. Je n’ai qu’une idée en tête : gagner contre Rodez, à Rouen et face à Bayonne. Nous ne sommes qu’à trois points et ce n’est pas fini. »
Hilali a appelé l’omnisport
Jusqu’au bout donc, l’entraîneur s’accrochera au fol espoir d’une remontée. Son président Jafar Hilali aussi, qui voit en cette accession une inespérée bouée de sauvetage, malheureusement peut-être déjà crevée. Cerné de toutes parts et particulièrement par les dettes, le Londonien ne lâche pas prise, quitte à multiplier les initiatives inattendues. Ainsi hier, à la surprise générale - au moins celle de l’intéressé - a-t-il appelé le président de l’omnisport Alain Baury. Ce dernier, dont le club a été débouté en référé mercredi, se prépare à saisir la DNCG (2) pour récupérer les 150 000 euros que la SASP (3) lui doit (4). « Nous allons envoyer un courrier pour lui demander de retirer le nom et le logo au football professionnel. Le contrat de cession signé en 2005 stipule que la marque RCS reste propriété de l’omnisport jusqu’au paiement total et définitif. Ce n’est pas le cas. Si la DNCG, qui a validé dans le budget 2010-2011 du foot le versement des 300 000 euros correspondant aux semestrialités de juillet 2010 et janvier 2011, nous suit, le club n’existera plus. »
Et le coup de fil de J. Hilali n’a en rien entamé la détermination d’A. Baury. « Il m’a dit qu’il voulait qu’on s’arrange à l’amiable, sans passer par les tribunaux », détaille le président de l’omnisport, « Mais je suis responsable, devant mon conseil d’administration, du recouvrement de ces 150 000 euros par tous les moyens. Hilali m’a proposé de rencontrer son directeur général Christophe Cornelie. Il m’a aussi dit que nous pourrions nous voir en juillet. Je ne suis pas tombé de la dernière pluie. Il veut sans doute me balader, comme en début d’année. Mais ma lettre à la DNCG partira de toute façon ce vendredi ou samedi. »
Spielmann : « Nous ne devons rien à ces gens, même pas le respect »
De fait, la fin de semaine s’annonce d’autant plus chaude que tout à l’heure en fin de matinée, le conseil d’administration de l’association support RCS débattra de la nouvelle convention à signer avec la SASP, indispensable pour permettre au club pro de se réinscrire en championnat en 2011-2012.
Ce jeudi en soirée, aucun accord n’était intervenu. « On en est loin », indiquait le président de l’association Patrick Spielmann. « La proposition de Jafar Hilali ne nous convient pas. En contrepartie des 300 000 euros que nous sommes prêts à verser, nous souhaitons des garanties sur l’avenir du centre de formation qu’il ne nous a pas données. Ces 300 000 euros ne sont pas le remboursement d’une dette, contrairement à ce qu’il prétend. Je le dis haut et fort : nous ne devons rien à ces gens, même pas le respect. Mais nous avons toujours été prêts à faire quelque chose pour le club et les salariés. Je crains fort que ces 300 000 euros ne suffisent pas à assurer la survie du Racing. Quand on voit que l’entraîneur est obligé de payer l’hôtel pour ses joueurs, c’est bien triste. Que Hilali veuille maintenant - lui ou Cornelie - faire croire aux salariés qu’ils seraient responsables du dépôt de bilan s’ils réclamaient leurs salaires devant la justice est insensé. Son mépris à leur égard est inqualifiable. C’est pour ça que nous ne voulons pas aller trop loin dans l’aide que nous sommes susceptibles d’apporter. Nous savons que si nous donnons trop, nous nous retrouverons nous-mêmes vite à poil. Notre position est très difficile, parce que malheureusement, aucune solution n’est satisfaisante. »
En existe-t-il seulement une ?
(1) En cas de défaillance d’une entreprise, le Fonds National de Garantie des Salaires, financé par une cotisation sociale spécifique, prend le relais de l’employeur.
(2) Direction nationale du contrôle de gestion.
(3) Société anonyme sportive professionnelle.
(4) En 2005, l’omnisport a vendu la marque RCS et le logo au football pour 1,8 million, payable en douze semestrialités. Les 150 000 euros correspondent à la dernière, non versée le 5 janvier 2011 comme elle aurait dû l’être.
LA PHRASE"Le plus déroutant, c’est que le milieu des prétoires semble être naturel pour Jafar Hilali. Il s’y sent comme un poisson dans l’eau. Il frétille, alors qu’à nous, la situation du club tord les boyaux."
De Patrick Spielmann, président de l’association support RCS
L'Alsace
Hier, Alain Baury a eu la surprise de recevoir un coup de téléphone d’un quart d’heure de Jafar Hilali. Le président de l’omnisport en est ressorti avec la nette impression que son homologue du foot pro cherchait à le balader. Photo S.G.
On devrait savoir aujourd’hui si l’association support RCS, détentrice du numéro d’affiliation à la Fédération, et la section professionnelle ont trouvé un accord. Hier, ça n’en prenait pas le chemin. Quand bien même, cela suffirait-il à éviter le naufrage du club ?
Alors qu’il lui reste tout juste deux semaines de compétition, le Racing est plus que jamais au bord de l’implosion. À telle enseigne qu’hier midi après l’entraînement, Laurent Fournier a poussé un coup de gueule en forme d’avertissement à tous les salariés qui attendent désespérément le versement de leurs salaires d’avril. « J’entends dire ces temps-ci : « Pas de salaires, pas de sueur. » C’est le contraire : « Pas de sueur, pas de salaires. »
On ne révélera pas ici, pour ne pas ajouter à la chienlit ambiante, l’origine de la formule employée par le coach. Mais Fournier n’en démord pas. « Au club, on reste debout. On continue ensemble et, le cas échéant, on meurt ensemble. J’ai l’impression que certains se laissent aller, alors que si le club dépose le bilan, les salaires seront payés par les caisses de solidarité (1). Nous devons tous être solidaires pour le Racing, pas pour Pierre, Paul ou Jacques. Les mecs qui n’iront pas au bout de nos intentions dégageront. Je n’ai qu’une idée en tête : gagner contre Rodez, à Rouen et face à Bayonne. Nous ne sommes qu’à trois points et ce n’est pas fini. »
Hilali a appelé l’omnisport
Jusqu’au bout donc, l’entraîneur s’accrochera au fol espoir d’une remontée. Son président Jafar Hilali aussi, qui voit en cette accession une inespérée bouée de sauvetage, malheureusement peut-être déjà crevée. Cerné de toutes parts et particulièrement par les dettes, le Londonien ne lâche pas prise, quitte à multiplier les initiatives inattendues. Ainsi hier, à la surprise générale - au moins celle de l’intéressé - a-t-il appelé le président de l’omnisport Alain Baury. Ce dernier, dont le club a été débouté en référé mercredi, se prépare à saisir la DNCG (2) pour récupérer les 150 000 euros que la SASP (3) lui doit (4). « Nous allons envoyer un courrier pour lui demander de retirer le nom et le logo au football professionnel. Le contrat de cession signé en 2005 stipule que la marque RCS reste propriété de l’omnisport jusqu’au paiement total et définitif. Ce n’est pas le cas. Si la DNCG, qui a validé dans le budget 2010-2011 du foot le versement des 300 000 euros correspondant aux semestrialités de juillet 2010 et janvier 2011, nous suit, le club n’existera plus. »
Et le coup de fil de J. Hilali n’a en rien entamé la détermination d’A. Baury. « Il m’a dit qu’il voulait qu’on s’arrange à l’amiable, sans passer par les tribunaux », détaille le président de l’omnisport, « Mais je suis responsable, devant mon conseil d’administration, du recouvrement de ces 150 000 euros par tous les moyens. Hilali m’a proposé de rencontrer son directeur général Christophe Cornelie. Il m’a aussi dit que nous pourrions nous voir en juillet. Je ne suis pas tombé de la dernière pluie. Il veut sans doute me balader, comme en début d’année. Mais ma lettre à la DNCG partira de toute façon ce vendredi ou samedi. »
Spielmann : « Nous ne devons rien à ces gens, même pas le respect »
De fait, la fin de semaine s’annonce d’autant plus chaude que tout à l’heure en fin de matinée, le conseil d’administration de l’association support RCS débattra de la nouvelle convention à signer avec la SASP, indispensable pour permettre au club pro de se réinscrire en championnat en 2011-2012.
Ce jeudi en soirée, aucun accord n’était intervenu. « On en est loin », indiquait le président de l’association Patrick Spielmann. « La proposition de Jafar Hilali ne nous convient pas. En contrepartie des 300 000 euros que nous sommes prêts à verser, nous souhaitons des garanties sur l’avenir du centre de formation qu’il ne nous a pas données. Ces 300 000 euros ne sont pas le remboursement d’une dette, contrairement à ce qu’il prétend. Je le dis haut et fort : nous ne devons rien à ces gens, même pas le respect. Mais nous avons toujours été prêts à faire quelque chose pour le club et les salariés. Je crains fort que ces 300 000 euros ne suffisent pas à assurer la survie du Racing. Quand on voit que l’entraîneur est obligé de payer l’hôtel pour ses joueurs, c’est bien triste. Que Hilali veuille maintenant - lui ou Cornelie - faire croire aux salariés qu’ils seraient responsables du dépôt de bilan s’ils réclamaient leurs salaires devant la justice est insensé. Son mépris à leur égard est inqualifiable. C’est pour ça que nous ne voulons pas aller trop loin dans l’aide que nous sommes susceptibles d’apporter. Nous savons que si nous donnons trop, nous nous retrouverons nous-mêmes vite à poil. Notre position est très difficile, parce que malheureusement, aucune solution n’est satisfaisante. »
En existe-t-il seulement une ?
(1) En cas de défaillance d’une entreprise, le Fonds National de Garantie des Salaires, financé par une cotisation sociale spécifique, prend le relais de l’employeur.
(2) Direction nationale du contrôle de gestion.
(3) Société anonyme sportive professionnelle.
(4) En 2005, l’omnisport a vendu la marque RCS et le logo au football pour 1,8 million, payable en douze semestrialités. Les 150 000 euros correspondent à la dernière, non versée le 5 janvier 2011 comme elle aurait dû l’être.
LA PHRASE"Le plus déroutant, c’est que le milieu des prétoires semble être naturel pour Jafar Hilali. Il s’y sent comme un poisson dans l’eau. Il frétille, alors qu’à nous, la situation du club tord les boyaux."
De Patrick Spielmann, président de l’association support RCS
L'Alsace
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
Une petite éclaircie ??
en edit je rajoute l'accord en détail :
L’association support s’engage à verser 300000 euros à la SASP.
Elle renonce également à réclamer en délibéré les 240000
euros (à quelques dizaines près) que la section pro ne lui a pas
versés de janvier à avril et aux 120000 qu’elle aurait dû lui
donner pour mai et juin afin d’assurer le fonctionnement du
centre. En contrepartie, le club professionnel dirigé par Jafar
Hilali abandonne son action en référé pour obtenir
3,188 millions d’euros en remboursement de salaires
d’employés du centre de formation assumés par la SASP
entre 2004 et 2010. En cas de nouvelle attaque en justice contre
l’asso, quel qu’en soit le motif, ladite SASP ne pourra pas
exiger plus de 300000 euros supplémentaires (Ndlr : 600000 au
total donc). La menace des 3,188 millions pesant au-dessus de
la tête de l’association est définitivement écartée. Jafar Hilali
s’engage par ailleurs à conserver le statut pro en cas de nonmontée
en L 2, ce qui garantit la pérennité du centre de
formation pour 2011-2012.
La hache de guerre est enterrée !
Depuis mercredi et l’audition devant la Direction Nationale de Contrôle et de Gestion, les négociations avaient recommencé entre l’association et la SASP Racing. Elles sont concrétisées hier.
Quelques dizaines de salariés peuvent pousser un ouf de soulagement. Hier soir, Patrick Spielmann, le président de l’association Racing, en charge du secteur amateur, a ordonné un virement de 300 000 euros à destination des comptes de la SASP. La décision intervenait dans le sillage de longues négociations qui ont abouti à un accord.
En conflit juridique mardi, au Tribunal de Grande Instance de Strasbourg, les deux présidents, Patrick Spielmann donc et Jafar Hilali ont fait table rase du récent passé agité. « Pour moi, la hache de guerre est enterrée, a indiqué le second depuis Londres. Et Patrick Spielmann est mon ami. J’ai signé un accord qui permet de lever la procédure d’alerte et qui permet d’envisager la pérennité du club. Je suis également très content pour les salariés. Et on pourra rembourser Laurent Fournier de la note d’hôtel à Amiens*. »
Son homologue de l’association voyait un long marathon s’achever. « Cela n’a jamais été Tripoli comme certaines présentations ont pu le laisser entendre, explique Patrick Spielmann, mais il a fallu obtenir des garanties par rapport aux versements de cette somme. On savait que le comité d’entreprise avait donné jusqu’à mardi pour initier une action par rapport aux salaires. Maintenant, il y aura de l’argent pour les payer. »
Patrick Spielmann avait d’ailleurs rencontré une délégation de sept d’entre eux, hier matin, pour leur expliquer la situation. Elle se révèle bien plus réjouissante ce matin.
Néanmoins, toutes les questions n’ont pas trouvé réponse. En effet, deux options avaient été proposées au président de la SASP, l’une globale, l’autre réduite. C’est cette dernière qui a été privilégiée par l’homme de Londres.
Le document consacre une logique de rapprochement, avec le versement de 300 000 euros contre l’abandon de toutes les procédures en cours, la demande du statut pro à la DNCG et une limitation à 300 000 euros sur les litiges futurs éventuels. Rappelons que le paiement de quatre salariés du centre par la SASP constituait le nœud du conflit en audience devant le tribunal des référés mardi et que Hilali se réservait le droit de réclamer jusqu’à 3,2 millions.
L’accord global, finalement refusé, comprenait le versement de 600 000 euros, contre le maintien du statut pro et la garantie de financement par la SASP du centre de formation.
Improbable il y a encore quelques jours, la solution d’hier repousse les risques de disparition immédiate. Il ne s’agit pas pour autant d’entonner le chant d’une victoire définitive. Le passage devant la DNCG, pour l’examen des comptes, s’avère notamment une échéance assez angoissante alors qu’il manque 1,5 millions pour boucler le budget.
« J’ai soufflé une solution qui pourrait résoudre tous les problèmes, a indiqué Jafar Hilali. Mais il faut un accord juridique de la LFP. »
En attendant, la forme de pacification ne manque pas de réjouir. Alain Fontanel, l’élu de la municipalité, en première ligne sur le dossier, n’était pas mécontent de la journée : « C’est une étape importante mais pas définitive. Elle permet de repousser le risque du dépôt de bilan, tout en protégeant les intérêts de l’association et des salariés. C’est essentiel pour qu’un accord définitif puisse être conclu. Cela permet de continuer à espérer pouvoir sauver le club. Profitons-en pour trouver une dynamique positive. »
Assurément, il faudra d’autres avancées pour la confirmer.
FR.N.
* : sans moyens de paiement le week-end dernier, l’entraîneur du Racing avait réglé la note d’hôtel pour un peu plus de mille euros.
en edit je rajoute l'accord en détail :
L’association support s’engage à verser 300000 euros à la SASP.
Elle renonce également à réclamer en délibéré les 240000
euros (à quelques dizaines près) que la section pro ne lui a pas
versés de janvier à avril et aux 120000 qu’elle aurait dû lui
donner pour mai et juin afin d’assurer le fonctionnement du
centre. En contrepartie, le club professionnel dirigé par Jafar
Hilali abandonne son action en référé pour obtenir
3,188 millions d’euros en remboursement de salaires
d’employés du centre de formation assumés par la SASP
entre 2004 et 2010. En cas de nouvelle attaque en justice contre
l’asso, quel qu’en soit le motif, ladite SASP ne pourra pas
exiger plus de 300000 euros supplémentaires (Ndlr : 600000 au
total donc). La menace des 3,188 millions pesant au-dessus de
la tête de l’association est définitivement écartée. Jafar Hilali
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
Poncho a écrit:Une petite éclaircie ??La hache de guerre est enterrée !
Depuis mercredi et l’audition devant la Direction Nationale de Contrôle et de Gestion, les négociations avaient recommencé entre l’association et la SASP Racing. Elles sont concrétisées hier.
Quelques dizaines de salariés peuvent pousser un ouf de soulagement. Hier soir, Patrick Spielmann, le président de l’association Racing, en charge du secteur amateur, a ordonné un virement de 300 000 euros à destination des comptes de la SASP. La décision intervenait dans le sillage de longues négociations qui ont abouti à un accord.
En conflit juridique mardi, au Tribunal de Grande Instance de Strasbourg, les deux présidents, Patrick Spielmann donc et Jafar Hilali ont fait table rase du récent passé agité. « Pour moi, la hache de guerre est enterrée, a indiqué le second depuis Londres. Et Patrick Spielmann est mon ami. J’ai signé un accord qui permet de lever la procédure d’alerte et qui permet d’envisager la pérennité du club. Je suis également très content pour les salariés. Et on pourra rembourser Laurent Fournier de la note d’hôtel à Amiens*. »
Son homologue de l’association voyait un long marathon s’achever. « Cela n’a jamais été Tripoli comme certaines présentations ont pu le laisser entendre, explique Patrick Spielmann, mais il a fallu obtenir des garanties par rapport aux versements de cette somme. On savait que le comité d’entreprise avait donné jusqu’à mardi pour initier une action par rapport aux salaires. Maintenant, il y aura de l’argent pour les payer. »
Patrick Spielmann avait d’ailleurs rencontré une délégation de sept d’entre eux, hier matin, pour leur expliquer la situation. Elle se révèle bien plus réjouissante ce matin.
Néanmoins, toutes les questions n’ont pas trouvé réponse. En effet, deux options avaient été proposées au président de la SASP, l’une globale, l’autre réduite. C’est cette dernière qui a été privilégiée par l’homme de Londres.
Le document consacre une logique de rapprochement, avec le versement de 300 000 euros contre l’abandon de toutes les procédures en cours, la demande du statut pro à la DNCG et une limitation à 300 000 euros sur les litiges futurs éventuels. Rappelons que le paiement de quatre salariés du centre par la SASP constituait le nœud du conflit en audience devant le tribunal des référés mardi et que Hilali se réservait le droit de réclamer jusqu’à 3,2 millions.
L’accord global, finalement refusé, comprenait le versement de 600 000 euros, contre le maintien du statut pro et la garantie de financement par la SASP du centre de formation.
Improbable il y a encore quelques jours, la solution d’hier repousse les risques de disparition immédiate. Il ne s’agit pas pour autant d’entonner le chant d’une victoire définitive. Le passage devant la DNCG, pour l’examen des comptes, s’avère notamment une échéance assez angoissante alors qu’il manque 1,5 millions pour boucler le budget.
« J’ai soufflé une solution qui pourrait résoudre tous les problèmes, a indiqué Jafar Hilali. Mais il faut un accord juridique de la LFP. »
En attendant, la forme de pacification ne manque pas de réjouir. Alain Fontanel, l’élu de la municipalité, en première ligne sur le dossier, n’était pas mécontent de la journée : « C’est une étape importante mais pas définitive. Elle permet de repousser le risque du dépôt de bilan, tout en protégeant les intérêts de l’association et des salariés. C’est essentiel pour qu’un accord définitif puisse être conclu. Cela permet de continuer à espérer pouvoir sauver le club. Profitons-en pour trouver une dynamique positive. »
Assurément, il faudra d’autres avancées pour la confirmer.
FR.N.
* : sans moyens de paiement le week-end dernier, l’entraîneur du Racing avait réglé la note d’hôtel pour un peu plus de mille euros.
en edit je rajoute l'accord en détail :
L’association support s’engage à verser 300000 euros à la SASP.
Elle renonce également à réclamer en délibéré les 240000
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versés de janvier à avril et aux 120000 qu’elle aurait dû lui
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la tête de l’association est définitivement écartée. Jafar Hilali
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Mouais pas sur... mais bon ca veut surtout dire qu'hilali avait le droit de leur reclamer de l'argent....ce sont même des amis maintenant.... Ca prouve qu'hilali a dû déterrer de sacrés magouilles... mais bon, je pense que le bateau a déjà trop pris l'eau pour reprendre la mer
fritz67210- Joueur régional
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
Et Patrick Spielmann est mon ami......
...et malgré cette ..amitié renaissante.. le Racing est une embarcation en perdition en eaux troubles et ceci depuis des lustres.
...et malgré cette ..amitié renaissante.. le Racing est une embarcation en perdition en eaux troubles et ceci depuis des lustres.
Marius- Joueur de national
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
Marius a écrit:Et Patrick Spielmann est mon ami......
...et malgré cette ..amitié renaissante.. le Racing est une embarcation en perdition en eaux troubles et ceci depuis des lustres.
Je crois qu'il faut arrêter de gaspiller de l'argent pour rien en mettant le racing sous perfusion....laissons le mourir et utilisons cet argent pour reconstruire, parfois ca coute moins cher de reconstruire plutôt que de rénover...
fritz67210- Joueur régional
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
De toute façon, cet accord est juste un moyen pour Jafar de retarder le dépôt de bilan et de rallonger le temps qu'il a pour trouver un repreneur et récupérer ses billes. Contrairement à ce qu'il dit, il n'a pas fait le deuil de son investissement, bien au contraire...
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
« J’ai soufflé une solution qui pourrait résoudre tous les problèmes, a indiqué Jafar Hilali. Mais il faut un accord juridique de la LFP. »
Quesqu'il nous magouille encore, "Mr. Je-joue-avec-les-nerfs-des-gents" ?
...ce qui garantit la pérennité du centre de formation pour 2011-2012.
Il est pour qui le centre de formation ? Fallait peu-être pas laisser libre les jeunes alors o_0
De toute façon, ça fait longtemps que j'essaie plus de comprendre....
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
nico a écrit:« J’ai soufflé une solution qui pourrait résoudre tous les problèmes, a indiqué Jafar Hilali. Mais il faut un accord juridique de la LFP. »
Quesqu'il nous magouille encore, "Mr. Je-joue-avec-les-nerfs-des-gens" ?
C'est simple,truquer le prochain tirage de l'Euromilions qui aura une valeur de 100 millions d'Euros , LDC nous voilà
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
La solution est plus simple Jafar veut être président de la SASP, de l'omnisport et de la section pro, comme çà plus personne pour lui mettre des bâtons dans les trous (financiers).
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
Hilali a bien compris l'intérêt de retarder l'échéance du dépôt de bilan. Le centre de formation du Racing version 2011/2012, il s'en contrefiche royalement, ce sera le cadet de ses soucis dans quelques mois quand il sera reparti définitivement devant ses ordinateurs.
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
N’empêche, l'article qui est posté un peu plus haut dit que tout est réglé : l'accord est trouvé, et le magicien va trouver de l'argent pour la DNCG, donc tout est bon pour l’an prochain, on sera en national ? (d'habitude il dit des conneries et il les fait, la il a dit que le club était sauvé donc il est sauvé ?)
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
Il a vendu la plus-value de Gameiro !!!!
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Exact ,plus le choix pour lui. Il est à sec !!
Plutôt que d’attendre une plus-value hypothétique sur la revente de Kévin Gameiro, le propriétaire du RCS l’aurait cédée à un autre club contre 1,5 million cash. Il assurerait ainsi sa trésorerie jusqu’en juin.
L’information demande évidemment confirmation. Elle devra de toute façon, si elle se concrétise, être validée par la Ligue de Football Professionnel. En quête de liquidités - environ 1,5 million d’euros - pour boucler la trésorerie 2010-2011, le propriétaire du Racing, Jafar Hilali, aurait cédé à un autre club ses droits sur la plus-value liée à la revente de l’international lorientais Kévin Gameiro. Montant de la transaction : 1,5 million !
Petit rappel historique : en 2008, le prometteur attaquant strasbourgeois est vendu pour quatre ans et 3 millions au club morbihannais. Le contrat de cession est assorti d’une clause qui stipule que le RCS empochera 30 % de la plus-value à la revente. Aujourd’hui, la valeur marchande du 2e buteur de Ligue 1 est estimée à 12 millions, ce qui, potentiellement, pourrait rapporter 2,7 millions au club bas-rhinois.
Mais on le sait : l’état d’urgence financier est décrété à Strasbourg. Les 300 000 euros versés vendredi par l’association support à la SASP (1) ont provisoirement soulagé la trésorerie de cette dernière, mais ne règlent pas le problème de fond. Le risque de dépôt de bilan n’a été repoussé que d’un mois.
Aussi la cession de la plus-value sur Gameiro, contre 1,5 million, permettrait-elle d’assurer la trésorerie jusqu’en juin, même si elle entraînerait un probable manque à gagner. Le club acquéreur pourrait, à terme, empocher un substantiel bonus sur son investissement (1,2 million si Gameiro est vendu 12 millions).
Cette manne de 1,5 million, si elle s’accompagnait de la part de Hilali d’un abandon de 3,5 millions en compte courant fin juin, pourrait même suffire à équilibrer les comptes 2010-2011. Montée en Ligue 2 ou pas. Elle améliorerait sans doute suffisamment la visibilité du club pour que la DNCG (2) puisse se montrer conciliante. Reste à savoir si la LFP avaliserait ce montage, s’agissant du contrat d’un joueur sur lequel Lorient a sans doute son mot à dire.
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Re: Dépôt de bilan- Redressement judiciaire
Funambule ne disposant même plus d'un filet de sécurité. Voilà la première image qui me soit apparue à l'esprit en lisant ça.
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Finir? Non, le voyage ne s'achève pas ici.
La mort n'est qu'un autre chemin qu'il nous faut prendre.
Le rideau de pluie grisâtre s'ouvrira et tout sera brillant comme l'argent.
Alors, vous les verrez !
Les rivages blancs et au-delà la lointaine contrée verdoyante sous un fugace levée de soleil.
Courage Jimmy !
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