En ces heures sombres de déchéance finale marquées par toutes les ignominies, les détails abscons et franchement abjects de toute descente aux enfers, un petit retour en arrière de ce qu'a été le Racing et ce que restera ce club dans le coeur et les souvenirs de chacun d'entre nous: des moments de bonheur incomparable qui auront marqués parfois une vie entière (c'est mon cas du moins).
Je vous propose de mettre sur ce topic (en post-it) tout ce que vous désirez marquant l'histoire de ce club, NOTRE CLUB !

Commmençons par cet ensemble de photos proposées aujourd'hui par l'Equipe Magazine que je remercie.

http://www.lequipemag.fr/EquipeMag/Avant_hier/PORTFOLIO_strasbourg-les-heures-de-gloire.html

Adieu Racing ! Je garderai éternellement ces images d'un stade de la Meinau plein comme un oeuf avec des centaines de drapeaux dressés bien haut vers un ciel illuminé par les projecteurs annonciateurs de filets tremblants sous les coups de boutoir des Gemmrich, Piasecky, Tanter, Wagner, Keller, Monczuck, Mostovoi, Niang et tant d'autres.

Il nous reste que ça du RCS des bons vieux souvenirs. Dommage pour les jeunes supporters qui n'ont que des vidéos.

Allez je me lance, pour ma part ce sera une petite anecdote de supporter du Racing vécu "de l'intérieur", quand je jouais au foot en -13 ans, la Ligue Rhone-Alpes organisait des soirées-foot pour les clubs ayant des bonnes perfs, avec mon équipe on avait été invité à un match OL-RCS .. j'avais mon écharpe Racing autour du cou .. tout fièr d'être le seul petit de l'équipe d'origine alsacienne et le seul à supporter les bleus .. c'était en 97/98 .. victoire de l'OL 3-1 et je me suis fais chambrer durant des semaines et des semaines lol .. mais le parcours des Bleus en UEFA cette même saison m'avait bien consolé et c'était encore + fièrement que j'allais au collège avec mon écharpe Racing .. je me souviens que mes potes (supporters de l'OL) étaient admiratif d'Alex' Vencel !

Tiens, j'aurais du demander ma mut' à l'époque en Rhône-Alpes...
97-98: ma première année (sur 5) au collège de Vittel (88).

http://racingstub.com/articles/16897-nous-les-avons-tant-aimes-roland-weller-un-president-en-vert-et-bleu-1

La fin de 5 ans d’enfer ?
14 mai 2010, le Racing Club de Strasbourg s’incline sur la pelouse de Châteauroux (2-1) et file tout droit, pour la première fois de son histoire, au troisième échelon national. Déjà en proie à des difficultés financières, le club met tout en oeuvre pour retrouver immédiatement l’antichambre de l’élite. Après un début de saison raté et une seconde moitié de championnat toutes voiles dehors, le club alsacien échoue à la 4ème place. La dernière sortie à domicile face à Bayonne (2-0) sonne comme le chant du cygne, le Racing perd son statut professionnel.

Personne n’a oublié l’insoutenable été 2011 ponctué de rebondissements qui aboutiront à la liquidation judiciaire du club et son redémarrage en CFA2 sous la direction de François Keller à la tête de l’équipe première. Après avoir réussi l’exploit de monter une équipe compétitive en une semaine, l’ancien joueur et frère de Marc Keller survole relativement la poule C de CFA2 et s’offre la montée en mai 2012 à la Meinau face à Chaumont (2-0) à trois journées du terme du championnat.

Secoué et sérieusement balloté dans les joutes de CFA, le Racing peine à faire respecter son rang et se fera « marcher dessus » à de nombreuses reprises. Au lendemain d’une cinglante défaite à domicile face à Moulins au début du mois d’avril 2013 (0-4), le retard comptable est rédhibitoire pour espérer une éventuelle promotion en National. A huit matchs du terme, il faudrait une improbable série pour décrocher le graal. En écartant Yzeure (0-1), Sarre-Union (2-0), La Duchère (1-5), Belfort (2-1), le Racing se paie le luxe de s’offrir le scalp de Grenoble au Stade des Alpes dans un match qui s’apparente au hold-up du siècle (0-1) où les bleus se sont faits salement bousculer. Un match nul plus tard face à la réserve du Paris-SG (1-1), le Racing s’offre l’impensable six semaines plus tôt, une finale face au leader Raon pour une place en National.

La suite tout le monde la connait, après de nouvelles péripéties administratives, c’est sur le terrain que le Racing s’impose et s’offre le titre pour accéder à l’échelon supérieur (2-3). Lors de cette saison de CFA, le RC Strasbourg, devenu entre-temps « Alsace », n’aura été leader que l’espace de 49 minutes. Les 49 dernières, suffisant pour sabrer le Champagne !

Août 2013, les supporters sont pleins d’espoirs, le rêve de retoucher au monde professionnel est au bout de la saison. Malheureusement sur le terrain, leur Racing est méconnaissable, apathique, et sombre journées après journées dans les tréfonds du classement. Sportivement, à la fin de l’exercice, le club strasbourgeois est relégué en CFA. Retour à la case départ !

Comme souvent du côté de la Meinau, l’été est agité. Alors que plus personne n’y croyait, la DNCG (Direction Nationale de Contrôle et de Gestion), qui avait toujours donné des sueurs froides aux supporters, fait du petit bois du pauvre club de Luzenac en l’excluant des championnats nationaux. Permettant de fait au RC Strasbourg de bénéficier d’un repêchage inespéré.

C’est un véritable tsunami qui touche alors le Racing et surtout son effectif, qui est renouvelé à près de 70%. Sous la direction de Jacky Duguépéroux, le Racing se retrouve peu à peu mais peine à aller chatouiller les équipes de tête, malgré quelques coups d’éclats comme la victoire à Bauer face au Red Star (1-2), les bleus éprouvent les plus grandes difficultés face à des cylindrées bien plus modestes comme cette défaite face à Avranches à la Meinau (1-2) en fin d’année.

A l’instar de sa situation en fin de saison en CFA, le Racing accuse un gros retard comptable à deux mois du terme du championnat et voit les trois strapontins pour la Ligue 2 lui tourner progressivement le dos. Qu’à cela ne tienne, bis repetita, Seka et ses coéquipiers s’offrent un incroyable grand chelem de six victoires consécutives pour avoir le droit de disputer ce dernier match. Ce dernier match dans un Stade de la Meinau qui sera plein comme un oeuf (26724 spectateurs attendus) à guichets fermés.

Chose cruelle, même en cas de victoire vendredi face à la modeste équipe de Colomiers, le Racing n’a plus son destin en main. Il est certain que tout le stade aura un oeil sur son smartphone pour guetter avec angoisse l’évolution du score des matchs Bourg-Péronnas et du Paris FC, gare à la saturation du réseau. S’il faut une victoire au Racing pour espérer, il faudra également prier que la roue tourne dans le bon sens sur ces deux autres pelouses pour que le club puisse refermer définitivement les portes de l’enfer dans lequel il est plongé depuis 5 ans.

Total sport
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Pas besoin de smartphone, on peut aussi se contenter de regarder MCS qui propose un multiplex vendredi soir sur les trois rencontres cruciales.  
Bon, faut pas être à la Meinau aussi en même  temps.

Un petit historique du Racing dans les deux premières divisions entre 1933 et 2010.

 
Ça aussi ce sont des souvenirs, dommage que certaines images ne sont plus tellement nettes.

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Cette époque avait de la gueule !



Tu les sort d'où ces images Marco ? Chapeau !

Salut Marius je fouine un peu partout quand le temps me le permet, alors il m'arrive à tomber sur ce genre d'images, qui pour les anciens c'est souvenir souvenir .
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Finalement il y en a beaucoup que je ne connais pas.
Grava, Guiot, Hackl, Hardouin, Montes, Serrus, Siffert, Zamojski. Sans doute des joueurs du Racing d'avant 1975 à une époque où je ne m'intéressais pas encore au foot professionnel.

Gravo - Molitor Huck çà te parle pas Eric ? Effectivement c'est un peu avant 75 .

Dario Grava 1 sélection en équipe de France il me semble. Hackl un allemand, Montes le gardien de Bordeaux dont personne ne voulait à l'époque, Siffert formé aux Pierrots si je ne m'abuse et Hardouin recruté à Sedan je crois.

Osim c'était un de mes préférés.

Et moi, j'en connais que 9, tous de l'époque du titre (sauf Molitor et Spiegel) et parce que mon père m'en a parlé.
Mais bon, j'ai une bonne excuse, je n'ai que 23 ans.

les supporters fêtent la coupe !
Cinquante ans après la victoire en Coupe de France, face au champion de France, le FC Nantes, les supporters du Racing Club de Strasbourg Alsace souhaitent célébrer ce moment magique en fêtant l’anniversaire de la coupe et en rendant un hommage aux joueurs ayant participé à la finale. L’équipe victorieuse sera présente au Stade de la Meinau le dimanche 22 mai pour célébrer ce moment de gloire du Racing autour de tartes flambées. A l’époque, le 22 mai 1966, le Racing s’était imposé (1-0) au Parc des Princes devant 36 285 spectateurs (dont 10 000 Alsaciens), grâce à un but de l’arrière gauche Pierre Sbaïz, buteur sur coup-franc à la 51e minute et qui a permis au Racing de remporter la Coupe de France, quinze ans après le premier succès dans l’épreuve.
Marc, supporter du Racing et membre de la Fédération des supporters du Racing Club de Strasbourg Alsace, était présent au Parc de Princes pour vivre ce moment historique : « j’avais 16 ans et des bleus pleins les yeux. Par contre, le stade était en jaune, ainsi que les restaurants aux alentours : les supporters nantais étaient bien plus nombreux. On se faisait donc tout petit avant la rencontre mais après le coup de sifflet final on a terriblement grandi ! Le danger côté Nantais était Ramon Muller et sa blessure a été la véritable clé du match« .

Le Racing et ses supporters ont honoré les lauréats de la Coupe de France 1966 1966, année magnifique

Marc Keller (à d), le président du RCS, salue Pierre Sbaïz, le héros de la finale sous le regard de Denis Devaux. Le Racing d’aujourd’hui peut s’inspirer de son lointain passé.
Le Racing s’est souvenu des glorieux anciens ayant décroché le deuxième trophée majeur de son histoire. Sept héros de la finale se sont retrouvés à la Meinau pour se souvenir 50 ans après.
C’était il y a cinquante ans, jour pour jour, et il est heureux que la Fédération des Supporters du RCS, présidée par Philippe Wolff, a veillé à la fêter. Dans l’ancien Parc des Princes, le 22 mai 1966, le capitaine René Hauss et ses coéquipiers créaient la surprise en prenant le meilleur sur les futurs champions de France nantais.
Le Racing décrochait à cette occasion la deuxième Coupe de France de son histoire et cela avait fait du bruit en ville. Ils ont été sept à se retrouver, hier, à l’ombre de la Meinau pour rappeler des bons souvenirs, recevoir un hommage mérité et partager quelques verres en souriant. Johnny Schuth, Denis Devaux, Pierre Sbaïz, Raymond Stieber, Roland Merschel, Gérard Hausser et Robert Szczepaniak avaient tant de choses à se raconter.

« On ne gagnait pas des millions mais on faisait ce qu’on aimait »

Car la finale de 1966 a été une forme de consécration. « On était une vraie bonne équipe, a souligné Raymond Stieber hier. Défensivement, c’était de l’individuelle et on avait deux-trois cracks devant, dont Robert Szczepaniak, qui faisaient la différence. » Le Racing n’a pas eu recours à ses artistes, pour faire pencher la balance le jour J. C’est le défenseur Pierre Sbaïz qui a été l’auteur du coup franc qui a fait mouche.
Le héros d’un jour est venu de Blois, où il habite, pour retrouver ses camarades. Il a pu se souvenir des journées de bonheur passées à la Meinau où ils étaient quelques-uns à avoir leur chambre.
« On ne gagnait pas des millions comme aujourd’hui, 3 à 4000 francs par mois selon les statuts ( entre six et dix smic ce qui est très loin du cours d’un Zlatan ou d’un simple joueur de Ligue 1 ) mais on faisait ce qu’on aimait, a indiqué Pierre Sbaïz au milieu de ses anciens coéquipiers. Je n’ai pas beaucoup marqué avec le Racing, trois ou quatre buts en six saisons, ce n’était pas mon rôle. Mais celui que j’ai inscrit contre Nantes, il me met encore la larme à l’œil 50 ans après. »
C’était un autre temps, c’était un autre foot, admettent-ils tous à l’unisson. A l’époque, il n’y avait pas de changement et la blessure de Ramon Muller a pu aider à faire pencher la balance.
« Je n’ai pas fait beaucoup de matches cette saison-là, mais on m’emmenait souvent au cas où un joueur se blessait le matin du match, rappelle Gilbert Heiné. Et puis, de toute façon, il y en avait même beaucoup qui jouaient blessés. »

Aussi vainqueurs du Barça

Autour de la bande coachée à l’époque par Paul Frantz, le respect s’est doublé d’une forme d’admiration au bord du Krimmeri. « J’ai plus vibré pour ceux de 1979 puisque je suis né en 1968, a expliqué Marc Keller. Mais je sais qu’en 1966, mon père a fait 25 kilomètres à vélo pour trouver une télé qui retransmettait le match. » Si trois ont disparu depuis le fait de gloire, René Hauss, Raymond Kaelbel et José Farias, ceux qui restent ont su incarner un Racing qui gagne. C’est aussi l’équipe qui a éliminé le FC Barcelone en coupe d’Europe, au tirage au sort après trois nuls contre l’équipe catalane.
« On avait l’habitude d’être dans le top 5 ou 6 français à cette époque, raconte encore Raymond Stieber. Mais on se rappelle aussi de cette finale pour la remarque scandaleuse de Thierry Roland qui avait conclu la retransmission en annonçant que la Coupe de France prenait le chemin de l’Allemagne. » Cela n’avait pas eu le don de gâcher la fête organisée de leur côté, par les joueurs, dans une boîte parisienne. « C’est Émile Stahl qui avait tout réglé à la fin, se souviennent les joueurs. Cette Coupe de France, elle avait permis de renflouer les caisses du club, mais on n’avait pas vu la couleur de l’argent. »
Qu’à cela ne tienne. En revisionnant les images en noir et blanc de la rencontre, dans le salon Krimmeri de la Meinau, ils se sont rappelés un moment fort que personne ne pourra jamais ni leur acheter ni leur voler.
dna

La fameuse phrase qui a scellée pour toujours la réputation du journaliste en Alsace.
Je me rappelle un jour au Stade de la Meinau un match amical présenté entre autres par Thierry Roland, bonjour les huées auxquelles il a eu droit.

Seule équipe à avoir été championne de toutes les divisions
C’est une sacré performance que vient de réaliser le Racing Club de Strasbourg. En devenant champion de National hier soir, Strasbourg est la seule équipe dans l’hexagone à avoir été championne dans toutes les divisions du championnat de France ! Voici maintenant le palmarès des strasbourgeois.

• Ligue 1 : 1979
  
• Ligue 2 : 1977, 1988
  
• National : 2016
  
• CFA : 2013
  
• CFA 2 : 2012
  
• Division d’Honneur : 2015
  
• Coupe de France : 1951, 1966, 2001
  
• Coupe de la Ligue : 1964, 1997, 2005
  
• Coupe Gambardella : 1965, 2006
  
• Coupe d’Alsace : 1923, 1924, 1927, 1952, 1955, 1958, 1960, 1961, 1980, 1993, 2006, 2008, 2010
  
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