journée des supporters au stade de la Meinau « L’année ou jamais » Plus de 2 000 spectateurs se sont rendus hier au stade de la Meinau pour la traditionnelle journée des supporters. À moins d’une semaine de la reprise du championnat, l’impatience se fait sentir chez les fidèles du Racing.
Le beau temps était au rendez-vous pour cette grande fête de famille. Enfants, parents, jeunes couples, tant d’amoureux du club alsacien venus passer une journée en compagnie de leurs joueurs favoris.
La première étape à se dresser sur leur route fait désormais office de rituel : se procurer la nouvelle tunique des Bleus. De quoi expliquer la longue file d’attente devant la boutique du Racing.
Ceux qui n’ont pas la patience se dirigent déjà vers l’intérieur du stade.
Les hommes de Jacky Duguépéroux y effectuent une petite mise en jambes, sous les applaudissements nourris d’une tribune Sud aux allures de soir de match.
Les supporters également semblent fin prêts pour la reprise.
Après la séance d’entraînement, direction les tribunes pour les joueurs du Racing. Le temps pour eux de prendre la pose, entourés par plus de 500 supporters. Une belle photo de famille.
« J’espère pour mon fils qu’il pourra vivre les mêmes matches de légende que j’ai pu voir »
Une bonne partie de ce demi-millier de fans s’est ensuite amassée devant les grilles du terrain.
Comme pour les maillots, les plus jeunes font la queue pour être les premiers à prendre les gardiens du Racing à contre-pied, dans une séance de penaltys endiablée.
Mathieu fait partie de la file, et lorsque vient son tour, il ne tremble pas. « J’ai frappé à gauche, et le gardien est parti à droite », raconte-t-il.
Contre-pied parfait pour ce jeune supporter de 11 ans, déjà encarté au RCSA depuis trois saisons.
Chez lui, c’est une affaire de famille. Olivier, son père, vient de renouveler son abonnement pour la 24e fois consécutive. Une longue histoire d’amour qu’il transmet aujourd’hui à son fils. « J’ai tout connu avec le Racing, des plus grandes épopées européennes à la CFA 2. Venir à la Meinau, ça reste un moment à part, peu importe la division dans laquelle on joue. J’espère pour mon fils qu’il vivra les mêmes matches de légende que j’ai pu voir. »
Avant de retrouver les coupes d’Europe, il faudra d’abord remonter en Ligue 2.
« Si on monte, je me rase le crâne »
Un objectif clairement affiché par le coach et la direction du club. Et si les joueurs parviennent à finir sur le podium, Schahin, amoureux du maillot bleu depuis plus de 10 ans, sera le plus heureux des hommes.
« Si on monte, je me rase le crâne directement sur la pelouse. C’est l’année ou jamais pour monter. Je comptais déjà le faire l’année dernière contre Colomiers (dernière journée de la saison 2014/2015, ndlr) , j’avais pris ma tondeuse avec moi », se souvient-il, tout en se dirigeant vers les portes d’entrée de la Meinau.
Une file d’attente qui n’a rien à envier à celle des soirs de match l’attend.
Plus de 2 000 spectateurs, carnets d’autographes scotchés à la main, attendent patiemment que les joueurs fassent leur apparition.
Jérémy, 14 ans, ne compte ajouter qu’une seule signature à sa collection. « Je veux la signature de Blayac, bien évidemment, dévoile-t-il sans surprise. C’est mon joueur préféré, et on a le même prénom. Mais c’est surtout un excellent attaquant. »
Après la séance de dédicaces, les supporters commencent peu à peu à déserter le stade. Ce n’est que partie remise, leur absence sera de courte durée.
Ils reviendront bien plus nombreux le 14 août prochain avec la réception d’Orléans (2e journée du championnat National, à 20h, ndlr). Les circonstances seront différentes. Les choses sérieuses reprennent, et il en va de même pour les supporters.
Les joueurs attendent et ont besoin de leur 12e homme. Et les amoureux du Racing comptent sur les joueurs pour leur offrir ce dont rêvent tous les fidèles du maillot bleu : la montée en Ligue 2.
DNA