De toute façon, c'est écrit que si on reste en national, on perdra notre centre de formation.

Racing
Le centre au régime sec
le 16/02/2011 à 00:00

Entre Magaye Gueye transféré à Everton pour 1,45 million, et Mamadou Bah, vendu 600 000 euros à Stuttgart, le centre de formation a rapporté plus de 2 millions d’euros à la section professionnelle l’été dernier.

Malgré les promesses du printemps 2010, la section pro a réduit de 33 % son aide financière au centre de formation et déjà annoncé qu’elle ne le financerait plus en cas de non-remontée en Ligue 2.
Explications.

Où va le centre de formation ? Placé sous respiration artificielle grâce à la vente de ses murs à la municipalité, effective depuis le début janvier, « l’institution » - le terme n’est pas trop fort si l’on se souvient quels produits en sont sortis - régie par l’association support Racing Club de Strasbourg sera au moins autant en danger que le club - sinon plus - si l’équipe de Laurent Fournier rate l’accession en Ligue 2.

Le 8 décembre, le président délégué Christophe Cornelie a annoncé que la SASP (1) ne le financerait plus en 2011-2012 si l’équipe première ne remontait pas. En 2009-2010, elle lui avait attribué 1,07 million d’euros TTC. Une somme encore conséquente, malgré une diminution sensible ces dernières saisons, en contrepartie de ce qu’un proche du club qualifiait l’autre jour de « bombe atomique » : le numéro d’affiliation à la Fédération Française de Football, obligatoire pour l’engagement du club en championnat.

Au printemps 2010, alors que les relations entre la direction londonienne et l’asso RCS étaient tendues, le président de cette dernière, Patrick Spielmann, avait brandi une menace tout aussi atomique : la possible dénonciation de la convention de gestion liant la SASP et l’association. Le club risquait alors purement et simplement de ne pas pouvoir se réengager à la FFF.

Le 29 mars, le président de l’époque Jean-Claude Plessis écrivait, « en phase avec les actionnaires de référence » (Ndlr : Jafar Hilali et Alain Fontenla), à P. Spielmann : « Le centre de formation constitue un élément clé de l’identité et de la stratégie à long terme du club. Dès lors, notre club a bien l’intention de maintenir - au moins au même niveau - l’enveloppe budgétaire nécessaire à son maintien et à son développement, non seulement pour la saison 2010-2011, mais aussi pour les suivantes […]. En tant que président, nous sommes quelque peu surpris de la nature comminatoire de votre courrier du 24 mars. Il nous apparaît qu’il n’y a aucune justification valable pour mettre en doute la reconduction de la convention de gestion au-delà du 30 juin 2010. » Dans cette même missive, Plessis demandait que « cette reconduction s’opère pour une durée de quatre ans. »

L’association avait refusé cette extension de durée, préférant renégocier d’année en année. Précaution sans doute pas inutile. Car lors de son assemblée générale le 17 décembre, elle a dû valider un budget (2) qui intègre une baisse très sensible du soutien financier de la SASP en 2010-2011. De 1,07 million, celui-ci a été réduit à environ 720 000 euros (600 000 HT). Soient 350 000 de moins (3). La relégation en National a, c’est vrai, fait du dégât.

Un transfert de salaires ?
Jafar Hilali ne compte pas s’arrêter là. Il espère désormais que les émoluments des quatre salariés du centre pris en charge depuis toujours par la SASP (le directeur Jean-Marc Kuentz, l’entraîneur de la réserve François Keller, celui des U19 Nicolas Mayer et la secrétaire Dominique Fischer) le seront bientôt par l’association.

La rédaction de la convention actuelle n’étant pas d’une limpidité absolue sur le sujet, il a même récemment tenté d’y trouver une faille. En vain. Et le conseil d’administration de l’association, réuni le mercredi 9 février, a opté pour le statu quo. La SASP assumera donc pour cette saison les quatre salaires en question, d’un poids global de 270 000 euros, charges patronales comprises.

Mais le président londonien des pros se prépare à monter de nouveau au créneau lors de la renégociation de la convention pour 2011-2012 (4). Il n’est pas interdit de penser qu’il puisse obtenir gain de cause. Ce qui, dans l’absolu, signifierait que non seulement la SASP ne financerait plus le centre en cas de non-montée, mais qu’en plus, elle transférerait sur l’association 270 000 euros de salaires (5).

Si Patrick Spielmann a, au nom de l’intérêt supérieur du club, assoupli sa position depuis un an et noué avec les actionnaires de la City londonienne une relation que certains membres de l’association estiment ambiguë, son CA se montrera peut-être moins flexible et conciliant. La survie du centre, qui bénéficie d’une aide de 567 000 euros HT des collectivités, est en jeu.

Un dossier de Stéphane Godin

Si on veut pas que notre centre de formation connaisse un véritable coup d'arrêt, on a plutôt intérêt à remonter dès cette année...

Pfff le jafar trouvera autre chose pour ne pas subventionner le centre et donc le fermer...
Il veut son école de bourgeois du foot....
Le fric il y a que ca qui compte.....

Déjà un qui est parti à Arsenal avant même d'être arrivé chez nous.
Ce serait assez le genre de nos dirigeants je trouve de dénicher un bon joueur pour ensuite ne pas le recruter

Encore un de ces joueurs fantôme dont on n'entendra jamais parler.

On a des bons jeunes qui ont souvent permis de soutenir l'équipe lorsque les cadres étaient en pleine perdition, sauf qu'ils ne sont pas les stars qu'on a parfois voulu nous annoncer et que les transférer au bout d'un an n'a jamais fait que desservir le club (et les desservir eux-mêmes).

Un centre qui rapporte

Entre le remboursement du prêt consenti par la section pro à la construction, la prochaine prise en charge de la rétribution de certains salariés et la vente de Mamadou Bah, pur produit de la formation strasbourgeoise, le centre de formation n’aura non seulement rien coûté à la section pro cette saison, mais lui aura même rapporté 717 000 euros. Et ce n’est peut-être pas fini.

Même si la prise en charge des émoluments des salariés du centre de formation par l’association support RCS, votée avant-hier par le conseil d’administration de cette dernière (« L’Alsace » d’hier), n’est pas encore effective, une chose est déjà sûre : le centre de formation aura plus alimenté cette année les caisses de la section professionnelle qu’il ne les aura vidées.

Depuis la validation du budget 2010-2011 de l’association le 17 décembre, on sait que le soutien financier de la SASP (1) au centre a baissé de 350 000 euros et 33 % en un an, de 1,07 million en 2009-2010 à 720 000 cette saison. En marge de cette économie, la direction londonienne du Racing a, grâce à la vente des bâtiments dudit centre à la Ville de Strasbourg, perçu de l’association 550 000 euros (2) en remboursement d’un prêt que le club pro lui avait accordé en 2000 lors de la construction de l’édifice.

Elle se prépare désormais à transférer sur l’asso les salaires de quatre employés du centre pour un montant de 287 000 euros toutes charges comprises, selon des informations plus précises que celles que nous avions données précédemment en évoquant une somme de 270 000 euros. Rappelons par ailleurs que Mamadou Bah, pur produit de la formation strasbourgeoise, a été transféré à Stuttgart en août 2010 pour 600 000 euros que les propriétaires du club ont d’ailleurs aussitôt fait remonter à Londres pour se rembourser partiellement de leur apport en compte courant.

Déjà l’an dernier

En 2010-2011, la SASP a ainsi reçu du centre de formation 717 000 euros sous diverses formes (1,437 million - 720 000), sous réserve d’officialisation de la prise en charge des quatre salaires par l’association RCS. Un total provisoire, susceptible de croître encore au gré d’éventuelles ventes de joueurs formés au club avant le 30 juin, dont Kévin Gameiro est le plus beau fleuron (3).

En 2009-2010, le seul transfert de Magaye Gueye à Everton - pour 1,42 million fin juin - avait plus que compensé l’aide de la SASP au centre (1,07 million), laissant 350 000 euros dans les caisses du club pro (Ndlr : même si le dernier versement - 235 000 euros - du paiement échelonné n’interviendra que début avril).

Bref, depuis la prise de pouvoir des actionnaires londoniens le 4 décembre 2009, le centre a davantage fait vivre une SASP en grande difficulté financière que l’inverse. S.G.

(1) Société anonyme sportive professionnelle.
(2) En réalité 455 000, une fois déduits les impayés qu’elle avait auprès de l’asso.
(3) L’international a été transféré à Lorient pour 3 millions en 2008. Le Racing doit empocher 30 % de la plus-value sur son prochain transfert.

L'Alsace

Quand les huissiers débarquent...

Décidément, les coulisses auront toujours le don de voler la vedette aux bons résultats sportifs à Strasbourg cette saison. Ainsi, comme le révèlent nos confrères de L'Alsace ce jour qu'un huissier, mandaté par Jafar Hilali, le président du Racing, a débarqué au centre de formation mardi et mercredi. En fait, le boss alsacien a fait parvenir un référé à l'association support du RCS. Une nouvelle manoeuvre, maladroite diront certains, pour tenter de mettre fin aux contentieux financiers qui opposent les deux partis. En effet, toujours selon la même source, la SASP exigerait toujours la somme de 294 000 euros. Rien que ça. Et rien ne semble faire reculer Jafar Hilali, qui est plus que jamais décidé à récupérer cette somme.

footnational

On peut pas vraiment dire que les actions en justice intentées par Jafar aient été couronnées de succès jusqu'à présent, pour l'instant elles se sont presque systématiquement cassées le nez ... c'est encore un coup à faire perdre de l'argent au club ça

Un centre à moins de 100 000€ !

Déjà dans l’incapacité d’assurer la trésorerie du RCS, le président Jafar Hilali aura participé a minima au financement du centre de formation cette saison. Explications.

Le chiffre - officiel - émane de la Ligue de Football Professionnel. Au titre de la formation, le Racing Strasbourg a reçu en 2010-2011 262 776 euros. Une manne tirée des droits télé, restée dans les caisses de la SASP et jamais reversée à l’association support RCS qui gère le centre de formation. Cette « rétention » n’a rien d’illégal : depuis toujours, la redistribution de ces droits télé à l’association est intégrée au financement annuel du centre par la SASP. En 2009-2010, le RCS avait ainsi perçu et gardé 418 916 euros pour l’activité de son centre, mais l’avait en contrepartie alimenté à hauteur de 1,048 million. « On m’a répondu que les droits télé correspondant au centre étaient inclus dans cette participation annuelle », déclarait le président de l’asso RCS, Patrick Spielmann, qui s’était enquis auprès de la section pro de l’utilisation de cette coquette somme. On constatera ainsi que la relégation en National a entraîné une baisse des droits télé pour le centre de 156 140 euros. Ces chiffres sont d’autant plus intéressants qu’ils apparaissent à l’aube d’une semaine vitale. Car la SASP et l’association support doivent en théorie parapher avant ce samedi la convention de gestion les unissant.

Une économie de 1,5 million

Avec une accession désormais compromise, à tout le moins tributaire des résultats de Guingamp, la perspective d’un dépôt de bilan a pris de l’épaisseur ce week-end, accréditant la thèse d’une disparition pure et simple du centre de formation. L’association RCS doit-elle anticiper cette probable funeste issue ? Telle est la question qui taraudera ses administrateurs ces prochains jours. Ils pèseront le pour et le contre, sur la base de faits avérés. Non content d’avoir diminué l’aide financière de la SASP au centre de 1,048 million à 720 000 euros annuels, Jafar Hilali a interrompu depuis janvier le versement de la redevance mensuelle correspondante (59 800 euros). Il n’aura ainsi versé en 2010-2011 à l’association que 358 800 euros. Une somme de laquelle il convient de retrancher les 262 776 euros évoqués ci-dessus.

Toute déduction faite, le propriétaire londonien n’aura subventionné le centre que pour 96 024 euros cette saison. Un simple pourboire, surtout si l’on se souvient que l’association a restitué au club pro en janvier le prêt de 550 000 euros que lui avait consenti lors de la construction du centre en 2000 la multinationale américaine IMG/Mc Cormack, alors actionnaire majoritaire. Au total, Hilali et ses comparses auront donc économisé ou perçu en un an environ 1,5 million sur le dos de l’association. Ça ne les empêche pas de lui réclamer 3,188 millions en référé. L’affaire sera plaidée le 3 mai.

L'Alsace

Ca dépend, qu'a t-il fait des 1,5 millions économisés ou perçus. moi c'est surtout le deuxième terme que je retiens. Mais j'ai sans doute une imagination trop débordante,franchement qui pourrait croire qu'Hilali aurait pu en partie se rembourser sur le dos du centre

Citation:

. Au total, Hilali et ses comparses auront donc économisé ou perçu en un an environ 1,5 million sur le dos de l’association. Ça ne les empêche pas de lui réclamer 3,188 millions en référé. L’affaire sera plaidée le 3 mai.

Et en allant plus loin: 3,2 + 1,5 = 4,7. Bref vraiment pas loin des 4,9 millions qu'il a (difficilement) posé sur la table pour reprendre le Rcs.

En même temps c'est logique qu'on finance beaucoup moins le centre de formation quand on descend de deux divisions. Le club huppé qui arrive à tout payer comme avant avec un super budget et qui grâce à ça retrouve sa place dans l'élite durablement, c'est du pure folklore. Il faut faire des coupes, n'en déplaise à la presse, seulement il faut les faire intelligemment.

Et les jeunes ?

La cellule recrutement du centre de formation du Racing, qui déniche les jeunes pousses qui entreront au centre, s’inquiète de l’avenir de leurs jeunes recrues.

« Il est beaucoup question du départ des joueurs sous contrat (aspirant, stagiaire) devenus libres, et malheureusement partis vers d’autres clubs, poursuivant ailleurs leur formation commencée à Strasbourg », explique la cellule recrutement 67, dans une tribune signée Jean-Marie Marchal, Dominique Origas, Pierre Klein, Ernest Schott, Richard Mazerand, Augustin Koenig et Fernando Correia.

« Qu’en est-il de tous les autres, les plus jeunes ? Ceux qui par leur potentiel, leur travail ont choisi d’être formés au Racing, meilleur centre de France, en espérant un jour rejoindre l’élite du football professionnel.

Le concept de recrutement destiné aux jeunes joueurs de la Ligue d’Alsace était jusqu’ici basé sur trois axes : l’observation (15000 joueurs observés en six ans), le travail au centre pour les joueurs extérieurs (150 séances en six ans) et le suivi en club (environ 2500 matches).
Plus de 50 jeunes au potentiel intéressant ont intégré les effectifs du Racing ces six dernières années.

« La plus grande richesse du Racing »

Le club peut s’appuyer, pour les prochaines années, sur un effectif d’une grande valeur. Il suffit de regarder les excellents résultats des équipes de notre club la saison dernière.
Jusqu’à la génération des garçons nés en 2000, le travail de recrutement et de formation est déjà engagé. Aujourd’hui, le principal danger est que ce même travail s’arrête. Ces jeunes espoirs du football pourraient rester sans club ou partir pour des clubs d’autres régions. Cela serait un drame pour le football alsacien, car sur qui alors s’appuyer pour faire renaître une équipe digne de la L1 ?

Mais nous devons rester optimistes. Tout le travail réalisé au centre de formation, par les recruteurs et les éducateurs, doit nous encourager à poursuivre dans la voie de l’excellence, et ce afin d’éviter une transition future difficile.
Nous devons faire perdurer le recrutement régional en s’appuyant sur le travail réalisé dans les clubs de notre ligue, avec l’appui de celle-ci, afin d’être prêts le jour où le Racing retrouvera son statut professionnel.

Nous souhaitons, à travers notre action et notre optimisme, être soutenus par tous les acteurs et décideurs, particulièrement la Ligue d’Alsace, les institutions locales et régionales, ainsi que les futurs responsables de l’association Racing.
Tous seront amenés, demain, à redonner des couleurs et des sourires sur les visages de tous ces jeunes qui aiment le Racing, et ont choisi d’y être formés.

La plus grande richesse du Racing est l’excellence du travail réalisé dans la formation. Les oubliés d’aujourd’hui devront être les acteurs moteurs du redressement espéré par tous ».

DNA

Départ de Jean-Marc Kuentz

Le centre se recentre.

Il manque les retours de Peuget et Rivieyran, et on aura retrouvé presque tous les jeunes du centre que nous avions perdu lors de la catastrophe de 2011

Je n'ai pas retrouvé le topic sur la Coupe Gambardella donc je mets cette info ici puisque ça concerneles jeunes en formation. le Racing affronte demain en 32° de finale de la Gambardella le Stade de Reims.